Téji Savanier, exil manqué

Il paraissait ambitieux, voire prétentieux, de réaliser pareil test face aux Eagles de Crystal Palace mais Olivier Dall’Oglio n’a visiblement pas hésité à redescendre d’un cran Téji Savanier.

Privé de Khalil Fayad, bon et régulièrement titulaire sur les premiers matchs amicaux, ODO devait également lors de cette dernière répétition générale, préparer la venue de l’ESTAC qui se fera sans Jordan Ferri, suspendu. Certains militaient pour repositionner Téji Savanier plus bas sur le terrain, aux côtés de Joris Chotard, ils furent entendus mais auront forcément été déçus.

Brillant au poste de meneur de jeu, le prodige de la cité Gély n’a pas eu la même influence au poste de relayeur, au sein d’une équipe plus déséquilibrée que jamais. Attiré vers l’avant, Téji Savanier était ensuite logiquement trop loin des actions pour réaliser les tâches défensives qu’assure habituellement Jordan Ferri. Plus à l’aise dans le jeu long qui aura connu quelques fulgurances, la prestation d’ensemble conservera un goût d’inachevé, d’autant plus quand on y ajoute son agacement et son agressivité aussi frustrantes que sans surprise.

Un test non concluant, certes, mais réalisé face à une opposition bien plus élevée que celle qui attend nos Pailladins dimanche à La Mosson pour la reprise du championnat. ODO persistera-t-il dans cette voie, a-t-il d’autres options sous la main ? La conférence de presse, certainement vendredi, devrait livrer quelques informations après une ultime semaine de travail avant le lancement de cette nouvelle saison.