À Paris à cinq derrière ?

C’est le débat sempiternel lorsque les rencontres face au Paris Saint-Germain se profilent : les Pailladins doivent-ils assumer pleinement l’écart de niveau et la jouer plus défensive en renforçant, du moins quantitativement, la défense alors que Christopher Jullien, en l’absence d’Omeragic, Kiki Kouyaté et Maxime Estève postulent au onze de départ.

Lorient et Toulouse, en tout début de saison, avaient arraché un point dans cette configuration. Depuis, les joueurs de Luis Enrique ont progressé, physiquement et dans l’intégration des concepts de jeu du technicien espagnol. À cinq, Marseille a sombré au Parc, tout comme le Borussia Dortmund n’a pas vu le jour en Ligue des Champions.

Loin d’être la panacée, c’est également sous ce système que les joueurs d’Olivier Dall’Oglio avait pris la foudre la saison passée en dépit d’un grand Jonas Omlin dans les cages pailladines. Il serait plus pertinent de s’inspirer du pressing niçois, disposés en 4-3-3 et victorieux à la mi-septembre au terme d’un plan de jeu parfaitement exécuté et où le milieu niçois avait pris la mesure de son homologue ce soir-là pendant que les offensifs s’étaient montrés réalistes, Terem Moffi en tête.

Comme toujours face à un tel adversaire, quel que soit le schéma retenu, il faudra certainement que chacun hausse son niveau de jeu escompté pour espérer glaner quelque chose à l’occasion du déplacement le plus redouté de la saison.