Adrien Aigoin (RMC): « Le MHSC survit dans le foot actuel »

Le Super Moscato Show, sur RMC, avait un débat autour de la gestion financière des clubs de Ligue 1. À l’ère des investisseurs qataris ou des fonds d’investissement, Saint-Étienne et Bordeaux étaient ciblés au regard de leurs résultats cette saison. Le MHSC était quant à lui cité en exemple. Mais est-ce un modèle viable sur le long terme ?

Pour Adrien Aigoin, le gestion financière du MHSC est une preuve qu’avec des moyens limités, on peut exister en Ligue 1 : « C’est possible d’avoir un projet viable quand cela n’est pas farfelu avec les fonds de pension notamment. Regardons Montpellier. Tu peux ne pas avoir les moyens, tu peux essayer de ne pas vivre au-dessus de tes moyens, c’est ce que fait Laurent Nicollin depuis quelques années. Ils survivent dans ce foot-là en étant dans le ventre mou du championnat voire un peu plus. Ils n’ont jamais cédé à la folie. Ils ont dû avoir de temps en temps des repreneurs qui les appellent ou des fonds de pension. On veut intégrer votre capital. »

Pour Vincent Moscato, la question était jusqu’à quand cela va-t-il tenir. Est-ce reculer pour mieux sauter ? : « Le jour où le joueur moyen il ne pourra plus le payer parce qu’il aura eu une proposition ailleurs, il partira. » Il a ensuite évoqué l’aide de la région pour aider le club à survivre.

Le journaliste a tenu bon et pour lui, la gestion humaine peut résister face aux billets : « Quand tu as de l’humain qui est responsable et qui ne cède pas aux folies actuelles, cela peut marcher. »

Alors identité et gestion financière saine ou apports financiers étrangers, qu’est-ce-que vous souhaiteriez pour le MHSC dans les années futures ?