Carotti: « Il a fallu définir un groupe de jeunes à potentiel »

Superbe travail du site officiel qui réalisait un article sur les performances du MHSC cette saison, dans la mise en avant de ses jeunes espoirs. Pour rappel, récemment, une statistique faisait de la Paillade, le second club du Big-5, à utiliser le plus de joueurs nés au XXIème siècle. Bruno Carotti commente assez largement ce choix:

« (la saison dernière) On arrivait peut-être un peu en fin de cycle mais on ne reconstruit pas tout non plus. On était aussi dans une réflexion de se dire :  »Que peut-on-faire pour que nos jeunes issus du Centre de Formation soient plus performants ?’’ L’arrivée d’Olivier Dall’Oglio, avec son passé de formateur et le fait qu’il aime développer les jeunes joueurs, a permis que cela se fasse plus rapidement. Il a d’abord fallu définir un groupe de jeunes joueurs à potentiel et, à partir de là, l’amener vers le groupe pro. Certains départs ont été plus ou moins remplacés parce qu’on estime que ces jeunes joueurs ont le niveau pour, à un moment donné, s’ils travaillent bien, être compétitifs en Ligue 1. »

Mais ces jeunes ne sont pas jetés dans la nature sans défense non plus, Savanier, Ferri, Sakho, Mollet… Ils ne manquent pas de conseillers:

« Nous avons quand même une ossature de joueurs qui connaissent bien la Ligue 1 et qui sont expérimentés. […] Nous avons quand même un noyau joueurs qui sont aguerris et qui ont un état d’esprit extraordinaire par rapport à l’arrivée de ces jeunes. Ça a aussi été une des clés de notre réflexion parce qu’on a confiance en eux et en leur mentalité. Quand je parle avec Mamadou (Sakho), je sais que lui, en étant très jeune, a vécu cela au PSG et qu’il va beaucoup nous apporter dans ce contexte, justement parce qu’il l’a déjà vécu. »

Bruno Carotti semble satisfait de ce qu’il peut voir se mettre en place et se met à rêver du meilleur pour les nouveaux jeunes Pailladins;

« Aujourd’hui, ils se sont améliorés parce qu’ils ont digéré la préparation et l’exigence que peut avoir un groupe professionnel. On s’aperçoit que ces jeunes ne lâchent rien, ils sont exigeants avec eux-mêmes, on ne leur laisse rien passer notamment avec Romain Pitau. On a mis en place un système qui leur permet de travailler plus, d’être mieux compris, d’être accompagnés ; ils savent qu’ils ont cette chance, ils foncent dedans et c’est tant mieux. La jeunesse n’empêche pas d’être talentueux et performant, on l’a vu avec la génération 1990 […] qui avec des Cabella, Stambouli, Martin et Belhanda, est allée jusqu’au sacre ultime de Champion. Quel sera le destin de la génération qui est en train d’éclore ? On l’espère le plus beau possible, mais c’est désormais à elle d’écrire sa propre histoire…»

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