Dall’Oglio: « Je l’ai vraiment vécu comme un test, un défi »

En entretien auprès du site officiel, dans le cadre d’un article sur la jeunesse Pailladine, Olivier Dall’Oglio revenait sur sa venue au MHSC et sur les attentes des dirigeants dans ce domaine:

« J’étais au courant avant d’arriver. Nous en avions discuté avec les dirigeants et il y avait déjà cette volonté d’amener cette post-formation. J’avais déjà travaillé avec les jeunes par le passé et j’ai toujours eu cette sensibilité de formateur, donc, je ne me faisais pas trop de soucis. Après, d’ordinaire on incorpore des jeunes au coup par coup. En plus, s’ils ne sont pas prêts, ce n’est pas leur rendre service que de les lancer tout de suite. Quand tu prends un groupe qui finit dans les 10 premiers depuis 4 ans et que tu démarres avec des jeunes sur un autre cycle, tu sais qu’il y a une part de risque, mais je l’ai vraiment vécu comme un test, un défi. Après, le football français s’est toujours tourné vers les jeunes et c’est encore plus le cas aujourd’hui avec le contexte général du football. »

L’entraineur du MHSC évoque ses premières mises en place pour évaluer les profils qui s’offraient à lui:

« Le 1er boulot est un travail d’observation, afin de définir précisément le profil de chaque joueur et de sentir dans quel domaine précis on doit insister pour le faire progresser. Il est nécessaire de bien connaître le joueur, que ce soit sur le point de vue physique, sur le plan mental et de vite le cerner C’est aussi là que réside l’importance d’avoir un staff aussi élargi que le nôtre. Ça aide beaucoup. Quand on prend l’exemple de Maxime Esteve, sur les 15 premiers jours d’entraînement, il est en totale découverte. C’est à nous de déceler qu’il a du potentiel. Ça se voit dans les qualités, mais aussi dans la concentration, l’implication et la capacité d’écoute et sa capacité à appliquer ce qu’on lui dit. « 

Enfin, le natif d’Alès salue l’importance de la promotion de Romain Pitau dans le groupe professionnel pour encadrer les jeunes Pailladins:

Avant mon arrivée, on m’a expliqué que, sur les dernières années, il y avait une bonne formation mais beaucoup de déperdition au moment de franchir la barrière vers l’effectif pro. L’idée générale, c’était donc déjà d’amener un coach comme Romain Pitau qui s’occupe spécifiquement de ces jeunes en post formation pour les accompagner et les faire travailler encore plus. Son travail est très important.L’entraîneur a rarement du temps mais cela nécessite la compréhension de tous, car, si sur certains matchs on n’est pas trop bien, parce qu’on a beaucoup de jeunes sur le terrain, il faut savoir l’accepter.