Laurent Nicollin: « La génération 2003, un échec de la formation »

Elye Wahi est le seul joueur de la génération 2003 issue de Grammont à avoir signé un contrat professionnel. Lors de son passage dans 100% Paillade, Laurent Nicollin évoquait ce bilan assez maigre pour un club formateur:

« Ce n’est ni un regret, ni un échec. Certaines générations sont moins bonnes que d’autres. Des fois, tu vas signer 6 joueurs, d’autres fois un seul ou zéro. Cela n’est pas la première fois que cela nous arrive. On peut dire que c’est un échec de la formation si tu ne sors pas deux ou trois joueurs. Cette génération n’a pas performé même si elle comptait des joueurs de talent. Trois ou quatre que l’on suivait depuis deux ans mais les entraînements ont montré qu’actuellement, ils n’avaient pas le niveau pour postuler en équipe première. […] Mateo Loubatières est un cas d’école. Il avait tapé dans l’œil de Michel Mézy, il a beaucoup de tempérament et que j’apprécie humainement mais au milieu de terrain, quand tu as Savanier, Ferri, Chotard, Leroy… Si tu signes un gamin pour qu’il ne joue pas, il n’y a pas le moindre intérêt. J’espère qu’à Bastia, il montrera, comme Kaïboue, qu’il est en mesure de jouer à ce niveau là. Tout le monde ne peut pas jouer à Montpellier. »

Au sujet de la prochaine rentrée, il a cependant précisé que de nombreux jeunes joueurs auraient l’occasion de faire leur preuve auprès du staff professionnel: « (9 jeunes joueurs vont monter) à la reprise car beaucoup de professionnels ne seront pas là. Cela permet de faire monter les jeunes, ils sont de qualité, c’est à eux de prouver et de pointer le bout de leur nez. »

Bertrand Queneutte précise que ce chiffre baissera au moment du départ en stage en Espagne.