La LFP veut sanctionner fort les incidents en tribunes

Montpellier a finalement eu la chance d’essuyer les plâtres et de passer en premier après les incidents contre Marseille à la Mosson. Les trois matchs à huis clos partiel n’ont finalement pas une grande incidence sur les finances du club puisque les supporters sont répartis dans d’autres tribunes. Du côté de la Ligue et de sa commission de discipline, on veut envoyer un signe fort. Voici une déclaration du président de la commission de la discipline :

« Il ne nous a pas échappé que l’on était dans une séquence très préoccupante, insiste-t-il. À la sixième journée, on en est déjà à quatre sérieux incidents avec des clubs distincts. On fait ce constat, comme chacun. Et c’est évidemment inquiétant. »

Les dirigeants niçois et marseillais avaient essayé de protester mollement après les toutes petites sanctions faisant suite aux incidents déplorables de l’Allianz Riviera. Lillois et Lensois la jouent désormais beaucoup plus profil bas face aux instances. Ils attendent la tête basse, la nature de la punition, et promettent de mettre de l’ordre parmi leurs supporters ou prétendus supporters.

Avec des caméras déployées dans toutes les enceintes, comment se fait-il que les responsables des incidents ne soient pas identifiés et punis rapidement d’interdictions de stade? Pourquoi le comportement d’une centaine d’allumés nuisent à des dizaines de milliers de spectateurs avec tous ces huis clos infligés? Pourquoi les clubs mettent-ils autant de temps à se désolidariser des fauteurs de troubles? Pourquoi n’y a-t-il qu’en France que nous voyons ça et que dans les autres championnats, le début de saison est très calme? Faudra-t-il une grosse répression pour endiguer ce phénomène ou faudra-t-il comme en Angleterre tripler le prix des places pour que les classes supérieures plus calmes viennent au stade?

Alors que les matchs sont plus ouverts et plus plaisants depuis le début de la saison, la France du foot se ridiculise avec ces incidents à répétition. La LFP va devoir montrer l’exemple et nous n’avons pas intérêt à franchir de nouveau la ligne jaune à la Mosson, car la sanction serait démultipliée.