Le maintien, ne penser qu’au maintien

Deux points en huit matchs, la série est catastrophique et elle correspond à plus de 20% de la durée d’un championnat qui contient 38 journées. La série comptable des Pailladins est affreuse à regarder, nous ne savons surtout pas quand est-ce que cette spirale négative va s’interrompre. Nous avançons à un rythme digne des pire lanternes rouges de l’histoire de la Ligue 1. Mais il faudrait dans cette semaine à deux matchs ne regarder que vers la zone rouge et décrocher rapidement les victoires nécessaires pour se maintenir et préparer la saison suivante.

Nous avons beaucoup trop de lacunes mentales, physiques, techniques. Nous ne sommes pas assez talentueux, nous sommes finalement à notre place, assez logiquement installés dans la seconde moitié du classement. Il faut vite que les joueurs se rendent compte qu’une saison décevante peut vite se transformer en une saison catastrophique. Il faut se révolter. Dans les saisons pourries, les blessures s’enchaînent, les faits de jeu défavorables aussi. Montpellier n’est pas du tout prédestiné à jouer sa survie mais des équipes comme Monaco sont descendues en Ligue 2 à la surprise générale parce qu’elles n’ont pas vu le gouffre arriver. Et qu’elles pensaient toujours qu’une victoire suffirait pour se rassurer.

Montpellier doit prendre au moins 3 points face à Metz ou Dijon. Nous espérions tous un sursaut d’orgueil contre Lens, et nous sommes encore repartis la queue entre les jambes, avec le goût acre de la défaite comme compagnon le dimanche. Il faut se réveiller et aller au charbon. En espérant que Der Zak arrive enfin à trouver les bons mots pour secouer son groupe.