Téji Savanier dans son jardin

Les critiques sont à nouveau dythirambiques dans la presse concernant Téji Savanier après sa nouvelle prestation majuscule ce dimanche, contre l’AS Saint-Étienne.

Veritable détonateur dans ce rôle de meneur de jeu qui lui va à ravir, le prodige de la cité Gély s’en est donné à cœur joie sur le plan offensif. Auteur de 4 tirs, il aurait certainement mérité qu’un but vienne couronner sa partition parfaite ou presque. Une merveille de passe décisive est tout de même à mettre à son crédit, sur l’ouverture du score de Stephy Mavididi. Une délicieuse passe fouettée, de l’extérieur du pied, pour renverser le jeu vers l’Anglais qui termine tout en malice, du plat du pied droit dans le petit filet opposé d’Étienne Green.

Il aura aussi gratifié le public de La Mosson de nombreux gestes techniques, donnant une impression de supériorité sur le milieu des Verts sans conteste. Auteur de 15 duels, pour 9 victorieux, obtenant pas moins de 4 fautes, il s’est battu comme un beau diable durant 95 minutes, haranguant même la Mosson en fin de match alors que le score était déjà acquis pour nos Pailladins.

S’il a toujours été aimé, Téji est aujourd’hui la nouvelle coqueluche de La Mosson, représentant plus que jamais cet esprit Paillade que certains ont pu penser parti en vacances sur la Côte d’Azur. Non. Téji est bel et bien là. Brassard vissé au biceps, regard noir, teinture blonde et pieds soyeux. Pour notre plus grand bonheur.