Le banc à rien de faire la différence

Une fois n’est pas coutume, les joueurs sortant du banc pailladin ont porté l’espoir d’une victoire contre l’Olympique de Marseille. Sans y parvenir.

Chronologiquement, ce sont Falaye Sacko et Jordan Ferri qui sont entrés en premier. À l’heure de jeu, ils ont suppléé Lucas Mincarelli, en progression constante, et Khalil Fayad, intéressant dans l’axe et buteur. Pour autant, ils n’ont pas forcément souffert de la comparaison, notamment le milieu de terrain. Très engagé, l’ancien Lyonnais s’est montré précieux à la récupération, mais surtout plaisant dans son allant offensif, quelques jours après une prestation aboutie en Moselle.

À un quart d’heure du terme, Tanguy Coulibaly et Kelvin Yeboah ont relevé les soldats Adams et Tamari. Volontaires, mais terriblement brouillons, les deux hommes ont pu constater que leurs remplaçants étaient bien plus fringants, bien que dépourvus d’automatismes. L’Italo-Ghanéen, annoncé sur le chemin du retour direction Gênes, s’est signalé positivement face à l’OM. Tanguy Coulibaly, lui, s’est montré virevoltant, faisant des misères à la défense marseillaise et notamment Balerdi, victime d’un petit pont terrible, mais malheureusement sans conséquence.

Si ces entrées n’ont pas permis au MHSC de l’emporter, elles ont rappelé que le banc n’était pas totalement vide du côté de Montpellier. Et si, bien évidemment, le mercato d’hiver permettra d’ajuster encore l’effectif de Michel Der Zakarian, confronté aux départs de ses internationaux pour la CAN et la Coupe d’Asie, le génie arménien dispose d’ores et déjà de quelques armes, notamment offensives.