Le coaching de Dall’Oglio

C’est fort logiquement que le coaching d’Olivier Dall’Oglio est pointé du doigt après ce nul concédé face à Strasbourg.

Ce samedi il a préféré Nicolas Cozza à Mihailo Ristic, sans grande réussite. Mais le plus étonnant restera certainement le temps passé par Stephy Mavididi sur la pelouse. Très brouillon, imprécis, l’Anglais a pourtant eu droit à 88 minutes sur le pré, tout comme l’international espoir français.

De l’autre côté en revanche, la titularisation d’Arnaud Souquet résonnait un brin comme une surprise après la plutôt belle prestation de Junior Sambia au Parc des Princes. Mais ce choix fut payant, tant l’ancien Aiglon s’est montré solide défensivement. Impliqué également sur le plan offensif, son association avec Florent Mollet s’est avérée inoffensive ou presque. Le but du milieu de terrain intervenant alors qu’il était en position axiale.

La paire Mamadou Sakho/Maxime Estève fut assez solide même si on peut regretter d’être transpercé dans l’axe sur le but alsacien. Le reste du temps, Jonas Omlin n’a guère eu à s’employer derrière une association qui appelle à être vue de nouveau.

Mais le plus gros point noir du coaching sera, une fois encore, le timing d’ODO. Les premiers changements n’arrivant qu’à la 83e pour la rentrée, encore timide, de Léo Leroy et celle de Béni Makouana. Suivirent Mihailo Ristic et Nicholas Gioacchini à la 88e. Bien trop tard pour influer sur un match assez terne et même soporifique sur la fin… En conférence de presse, les journalistes s’interrogeaient également sur le sujet.