Andy Delort, le retour du roi

Qu’est-ce que c’est bon de le revoir sur la pelouse, Andy Delort. Le plus pailladin des Pailladins a redynamisé l’attaque des joueurs de Michel Der Zakarian, orphelin de l’international algérien depuis un mois et sa sortie à la mi-temps du match à Lyon.

Garant de cet esprit qui nous est cher, Andy Delort a une nouvelle fois montré l’exemple dans l’engagement, le don de soi. Auteur d’un nouveau match XXL, il s’est fendu de 4 récupérations de balle en première période. Après avoir touché la barre sur une inspiration instinctive, après avoir vu sa célébration géniale gâchée par le VAR pour un hors-jeu d’un poil de mollet, il a une nouvelle fois égalisé aux Costières, de la tête cette fois. Encore une fois. Son 6e but de la tête sur la dizaine désormais inscrite en L1, comme pour justifier un peu plus son surnom de « Bouzelouf » chez les Fennecs.

Son troisième but sur les cinq derbies qu’il a disputé, et l’impression que sans lui le match ne se serait peut-être jamais décanté pour nos joueurs. Une dépendance aujourd’hui incontestable tant les espoirs offensifs ont une nouvelle fois reposé sur lui. Une responsabilité endossée presque avec plaisir pour le natif de l’Île Singulière qui se plaît à prendre de l’importance dans notre club.

Mesurons la chance que nous avons de pouvoir compter sur un joueur de ce niveau tout en étant « Paillade compatible » à 101%. Mesurons la chance que nous avons d’avoir un président qui, contre l’avis de la majorité de son staff, a fait le forcing pour qu’Andy Delort porte notre maillot. Et espérons qu’il n’en portera plus jamais un autre.