69′, Der Zakarian, ça passe ou ça casse…

… et ça passe !

Régulièrement critiqué depuis des semaines, Michel Der Zakarian a fait craindre le pire quand, à plus de vingt minutes du terme de la rencontre, il opérait un changement tactique, défensif, en faisant entrer Christopher Jullien, de retour de blessure après un mois sur le flanc, à la place d’un Wahbi Khazri impliqué dans son rôle ingrat de pivot sur le front de l’attaque.

En passant à cinq, le génie arménien faisait le choix risqué de laisser plus encore la possession à l’adversaire, en renforçant l’axe où les Niçois avaient décidé d’appuyer prioritairement, en dépit des avantages clairs de leurs ailiers sur les latéraux pailladins. Les centraux furent ainsi mis à contribution sur des passes en retrait où ils furent précieux. Benjamin Lecomte, en toute fin de match, a également dû s’employer de fort belle manière. Une solidité recherchée qui aura été trouvée par le génie arménien. Critiqué ces dernières semaines, ce week-end, sur la Côte d’Azur, c’est aussi sa victoire.

Là où le bât blesse, c’est que les Héraultais ont eu, dans ce schéma, les occasions de faire le break. Des occasions non transformées, mais également des situations mal emmenées, notamment par Akor Adams et Tanguy Coulibaly. Les offensifs furent effectivement décevants, contrastant avec l’entrée de Léo Leroy, important au milieu. Encore un choix inspiré du coach, au moment de sortir Joris Chotard, blessé, à la pause.

Souhaitons désormais un plan aussi efficace, et la même réussite, aussi, dimanche prochain, face au Paris Saint-Germain.