L’an dernier, une victoire marquée du sceau de Dall’Oglio

C’est une victoire qui fait partie des faits marquants de l’ère Dall’Oglio au MHSC. Privé de Téji Savanier, ODO abandonne son 4-2-3-1 inamovible construit autour de son meneur de jeu pour un 4-4-1-1 pragmatique, avec au bout une victoire à l’arraché.

Avec deux tirs cadrés seulement, certains Niçois parleront après la rencontre de hold-up pailladin. Et si nos joueurs ont souffert, ils ont toujours maintenu leur cage inviolée, solidement articulés autour d’une charnière alors impressionnante et constituée des deux golgoths gauchers : Mamadou Sakho et Maxime Estève, honorant alors simplement sa 9e titularisation en Ligue 1. Auteur d’un duel épique face à l’attaquant franco-algérien de l’OGC Nice, c’est bien le jeune Pailladin qui en sortira vainqueur.

Finalement les Niçois, captant 69% de la possession, ne cadreront que 6 tirs, et tomberont sur un Jonas Omlin concentré, ou sur sa barre transversale. Et à 10 minutes du terme, c’est Florent Mollet qui délivrera les siens, à la faveur d’une demi-volée hors de portée de Walter Benitez, à la retombée d’un centre de Mihailo Ristic. Cantonné au flanc droit, alors même que Téji Savanier était suspendu, c’est ce choix qui amènera donc l’unique but de la rencontre. Une rencontre ponctuée d’une joie démonstrative de la part de nos joueurs, depuis le rectangle vert jusqu’aux vestiaires, où la joie communicative de nos joueurs avait alors fait le buzz dans le microcosme pailladin et ses réseaux sociaux.

On souhaite simplement aux hommes de Romain Pitau de réitérer pareille performance, alors même que les Aiglons semblent aujourd’hui bien plus prenables qu’en novembre 2021 où ils occupaient alors la 3e place de Ligue 1.