Les raisons d’espérer à Nice

Le Gym est en pleine bourre, les scénarios de fin de matchs se répètent et cette équipe aujourd’hui seconde n’apparaît pas à notre portée. Nous vous donnons quelques raisons d’espérer malgré l’absence de Téji Savanier, nos cinq défaites de rang sur la Côte d’Azur, notre 19ème place à l’extérieur et ainsi de rester devant votre télé.

• Nice se raccroche aux branches depuis plusieurs rencontres avec des victoires échevelées. Regardons aussi les copies rendues lors des premières périodes contre Angers, Lyon ou Troyes. Les Aiglons sont souvent passés à côté et ne s’en sont sortis que par miracle comme le week-end dernier. À Troyes, la formation de Laurent Batlles avec un but inscrit très rapidement et une équipe ultra solidaire, a tenu la baraque et s’est imposée (1-0). Les Pailladins en sont capables.

• Nice a énormément de réussite. En témoigne l’égalisation à Angers. Alors oui, la réussite ça se provoque, c’est l’apanage des grandes équipes… mais ce ne sera pas possible d’égaliser tous les dimanches en marquant d’une frappe contrée qui se transforme en lob merveilleux. Les Aiglons ont connu aussi des jours sans, et ne sont pas si intouchables dans leur stade. Reims est venu y prendre les points en début d’année. Avec des joueurs assez jeunes à l’exception de quelques cadres (Benitez, Dante,…) le complexe de supériorité guette peut-être.

• La surmotivation des Pailladins. Y aura-t-il une quintuple prime présidentielle cachée? Y aura-t-il eu à Grammont un discours plus musclé avec la volonté de prendre une revanche après le départ du mois d’août? On espère réellement qu’avec quinze jours de trêve internationale pour se reposer, les Montpelliérains arriveront à 200% sur la Côte d’Azur. Faire la nique à qui vous savez, lui rendre la partie injouable, et malgré l’absence de son capitaine et chef d’orchestre, démontrer que l’on peut faire un grand match.