Une condition physique médiocre, staff et joueurs fautifs

Dans ses colonnes, mardi matin, le Midi Libre dressait un constat des débuts de Romain Pitau comme entraineur principal du Montpellier Hérault. Maxime Raynaud rappelait dans un premier temps le triste héritage de la condition physique des Pailladins, sans oublier de pointer du doigt certains comportements:

« Si Romain Pitau se refuse à le dire publiquement, il paye également une gestion physique du staff précédent qui interrogeait en interne depuis de nombreuses semaines, voire plus. Un héritage foncier, un laisser-aller aussi chez certains, qu’il cherche à remettre à plat. »

En plus de manquer de jus, lorsqu’ils réalisent les efforts, ils ne les réalisent pas ensemble ou manquent terriblement de liant. Un aspect que seule la prochaine trêve internationale permettra de régler afin de partir sur de nouvelles mais surtout de meilleures bases pour aborder l’année 2023.

Plus inquiétant, le niveau de jeu que propose les héraultais depuis deux matchs. Le quotidien régional a l’honnêteté de rappeler que sous Olivier Dall’Oglio, si plus grand chose était rose, le Montpellier Hérault avait un semblant de projet. Aujourd’hui, il n’y a plus rien:

« Mais le constat du jeu ne peut pas non plus être ignoré et interroge la greffe. Malgré des poussées de fièvre face à Lyon ou Rennes, malgré aussi des choix ou réajustements tactiques, le MHSC ne montre aucun signe de révolte durable. Et donne par moments le sentiment de ne même plus retrouver le semblant de densité des ultimes matches du règne ODO.« 

Pour sa défense, Romain Pitau travaille avec un staff technique relativement limité. On se demande d’ailleurs comment un club professionnel peut se contenter d’un encadrement si faible en nombre, aussi court soit l’intérim du Champion de France 2012.