Maxime Estève et la France U20 remportent le tournoi Maurice Revello

Maxime Estève, comme durant toute la durée de la compétition, était titulaire dans le onze de départ mis en place par Bernard Diomède. Opposée au Venezuela en finale du Tournoi Maurice Revello, l’équipe de France U20 s’est imposée 2-1 dans un match haché et marqué par l’impact physique des Sud-Américains. Peu importe, les Bleuets et notre Pailladin partent en vacances le trophée en poche.

Maxime Estève a débuté la rencontre comme arrière gauche. S’il ne peut être qualifié de fautif, il n’est pas exempt de tout reproche sur l’ouverture du score du Venezuela avec une intervention trop légère dans l’engagement (à voir ci-dessous). Il s’est ensuite plus que bien repris avec plusieurs duels remportés et une facilité à rester debout lorsqu’il faisait face à son adversaire direct. La réorganisation tactique de la seconde période lui a offert une place d’axial gauche dans une défense à trois centraux. Il n’était pas loin d’égaliser peu après la pause d’une reprise de volée du pied gauche qui a fui le cadre. Moins sollicité durant ce deuxième acte, il a surtout été l’auteur d’une intervention dans la surface dans les dernières minutes. Sur une passe, son positionnement lui a permis de récupérer le ballon alors qu’un Vénézuélien se serait retrouvé à quelques mètres de la cage française. Il a ensuite relancé très proprement et sans la moindre panique. Un dernier commentaire valable pour l’ensemble de la partie.

Pour rappel, le jeune Héraultais reprendra avec le groupe d’Olivier Dall’Oglio une semaine après tout le monde afin de bien récupérer de cette compétition. Durant toute la rencontre, nous l’aurons vu faire face, tête contre tête une paire de fois, et se montrer imposant contre des Vénézuéliens très agressifs, le fameux Esprit Paillade que l’on apprécie tant. Bravo Maxime et bonnes vacances !

Pour l’anecdote, sauf erreur de notre part, en tant que joueurs du MHSC, Geoffrey Jourdren et Mohamed Chakouri sont les derniers à avoir gagné cette compétition (2007). Cédric Cambon y était également parvenu l’année précédente quand Julio Colombo s’en chargeait un an encore plus tôt. On retrouve également le nom de Giovanni Sio, vainqueur en 2010 avec la Côte-d’Ivoire, mais il n’avait pas encore mis un pied du côté de Grammont cette année-là.