Viktor Džodić, fils de et autre fierté Pailladine à l’Euro U17

Le centre de formation doit être l’un des poumons du MHSC. Avec deux U17 en lice au Championnat d’Europe, c’est une forme de récompense du travail accompli du côté de Grammont. Buteur, Yanis Issoufou a fait son entrée hier avec l’équipe de France. Aujourd’hui, c’est au tour de Viktor Džodić, gardien de but, de prendre le relai avec la Serbie contre la Slovénie. Un an après son frère Stefan. Vous l’aurez compris, fils de, il évoque dans un premier temps ce statut particulier auprès du site officiel:

« Être le fils de Nenad Džodić, c’est d’abord et avant tout un honneur et aucunement un poids. Je n’ai aucune pression ou aucun stress par rapport à ça. Pour moi, ce n’est qu’un plus car il peut me donner des conseils. C’est un point positif et surtout pas négatif. »

Le jeune portier Pailladin s’exprime ensuite sur la sélection serbe et la compétition en cours:

« J’ai commencé la saison passée, en U16, j’étais n°3, puis n°2 et puis j’ai réussi à obtenir des titularisations. C’est une grande fierté pour moi. Je sais que je suis encore loin de la sélection A, que j’ai beaucoup de choses à apprendre et de travail à effectuer mais c’est un objectif qui reste évidemment dans un coin de ma tête. […] Il est évident que c’est un groupe très difficile. On connaît un petit peu la Slovénie pour l’avoir affrontée récemment en match amical mais beaucoup moins l’Espagne et l’Italie. On sait cependant que ce sont deux très belles nations de football et que ça nous promet de très belles rencontres. Aucune d’entre elles ne sera facile.»

Et une bonne performance dans ce tournoi pourrait le faire grandir et l’aider à se rapprocher d’un contrat professionnel dans l’Hérault: « C’est un objectif et c’est ce que l’on espère un jour tous les deux avec mon frère, que ce soit avec notre club de cœur mais aussi en sélection. Mais nous sommes tous les deux conscients qu’il nous reste beaucoup de travail à effectuer pour atteindre cet objectif-là même si ce serait magnifique. »