Laurent Nicollin : « On n’a pas d’ambiance, alors qu’on a besoin de soutien »

Interrogé sur la stratégie mise en place par le club pour attirer de nouveaux supporters avant le départ pour le nouveau stade, le président du MHSC a de nouveau affiché le regret de ne pas voir le stade rempli lors de chaque match. Une situation qui, selon lui, pénalise le club dans ses résultats sportifs :

« Tout ce qui peut être fait pour attirer du nouveau monde au stade maintenant, on va le faire. Ça n’empêche pas de réfléchir dans le nouveau stade où vont être situés la Butte et l’Armata. On a déjà fait des réunions pour savoir où ils voulaient leur emplacement. On travaille avec les services du club pour voir ce qu’ils veulent ou non. Après, il nous reste 3-4 saisons à la Mosson donc il faut continuer à faire en sorte que les gens qui nous aiment viennent et récupérer d’autres personnes parce qu’on ne va pas rester à 11 000 tous les matchs à la Mosson. À un moment donné, les gens vont revenir au stade qu’il y ait le Covid ou non. J’espère qu’on va augmenter le public à la Mosson. 

Ce que l’on peut faire concrètement ? Je n’ai pas d’arguments à part dire que j’ai une équipe compétitive et que les gars ont besoin de soutien. Je ne peux pas dire : “Venez, j’ai mes super restos et super bars, venez prendre du plaisir à la Paillade”. Heureusement, il y a le tramway, mais c’est compliqué de vendre. C’est notre stade, c’est notre histoire, notre club, le mec qui est abonné au club il vient aux matchs. Que dans l’année tu loupes 1 ou 2 matchs quand tu pars en week-end, y a pas de souci, mais quand je vois des gens qui ne viennent pas parce qu’il y a l’équipe de France de Rugby qui joue, je me dis : ah, super… On a besoin de nos supporters. On ne peut pas me demander des exigences de résultats en ayant 11 000 de moyenne. Si on avait 18 000 – 20 000 tous les matchs, je pense qu’on aurait quelques points de plus. Ça fait 2 ans qu’on a pas d’ultras… Pour nous, c’est le pompon sur la Garonne. Tous les clubs ont les ultras, nous on n’a rien. On n’a pas d’ambiance, alors qu’on a besoin de soutien. On a échangé, je comprends l’histoire du pass sanitaire, je ne critique pas. Mais à un moment donné tout le monde a besoin de quelqu’un.« 

Rendez-vous passé pour la réception du Stade Brestois avec on l’espère, une ambiance chauffée à blanc.