Les Ultras Pailladins ont salué Michel Der Zakarian

Une quarantaine d’Ultras Pailladins s’étaient donné rendez-vous ce matin à Grammont pour saluer Michel Der Zakarian. Après quatre années de bons et loyaux services, le génie arménien va s’en aller vers d’autres perspectives.

Aux alentours de 11 heures, à la fin de l’entraînement, Michel Der Zakarian et ses joueurs attendaient leurs supporters. Dony, responsable Armata, a remis au coach l’écharpe du groupe qu’il portait lors du derby 2019 aux Costières, lequel a alors offert son sweat, toujours aussi taciturne mais visiblement ému par l’initiative. Le capo de l’Armata a alors pris la parole pour remercier l’entraîneur de son travail durant ces 4 saisons, avant de demander aux joueurs de tout donner à Nantes dans l’espoir de provoquer le départ de… Waldemar Kita. Michel a ensuite pris la pose aux côtés des Ultras de Montpellier avant de regagner les bâtiments de Grammont.

S’en est suivi un court échange avec les joueurs, durant lequel les responsables des deux groupes ont salué la saison réalisée par notre onze fétiche, tout en regrettant de ne pas avoir pu être présents à leurs côtés pour espérer mieux encore. Après ce moment qui marque la fin de la saison, Dony (Armata) et Kazi (Butte Paillade) ont bien voulu nous livrer leurs sentiments:

C’était important de saluer le coach avant son départ?

Dony : On a fait un message lors du dernier match, mais on voulait le faire de vive voix. Il quitte la Paillade demain soir, c’était important de le voir avant ce match à Nantes pour le remercier pour tout le travail qu’il a fait au club. Il a récupéré le club 17ème, il l’a pérennisé en Ligue 1 pendant 4 ans et grâce à lui nous sommes un club crédible.

Kazi : On se souviendra de lui. Il a eu des résultats indéniables. Dans le foot moderne, faire 4 ans dans un club en totale osmose avec les dirigeants, les supporters et les joueurs c’est rarissime. Pour moi, c’est un mec qui a toujours été droit, il a toujours eu notre respect et l’aura toujours.

C’était aussi l’occasion de dire au revoir aux joueurs. Quel bilan tirez-vous de cet exercice à la veille de cette 38e journée?

Dony : Nous, on voit le verre à moitié plein. On retient le beau parcours en coupe et la combativité sur le terrain, même s’il y a eu des largesses en défense notamment. Dans l’ensemble, c’est une bonne saison et si la Paillade peut finir dans les 8 premiers sur les 5/6 prochaines saisons, je signe.

Kazi : Comme Dony je vois le verre à moitié plein même si on peut regretter sur la fin de saison… il y a un goût d’inachevé. Car il y avait la place de faire mieux, mais globalement on est satisfait, en espérant un recrutement de qualité pour la prochaine saison.

Vous avez pu discuter avec Vitorino Hilton, quelque peu surpris par la banderole lors du dernier match à la Mosson.

Dony : On a pu en discuter avec lui. C’était peut-être un peu maladroit de notre part, même si on l’a pas enterré et seulement sacralisé le joueur, la personne. Ça a été mal interprété car son nom fut accolé à celui de Michel qui s’en va. C’était pas le but. On a juste validé le fait que Vito serait Pailladin à vie, c’est le dernier rescapé du titre encore présent aujourd’hui. Sans parler de son énorme carrière au club et de sa saison pas si mal que ça car quand on joue les trois quart des matchs à son âge, c’est significatif. On a parlé entre hommes, de visu et désormais les choses sont apaisées.

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