Der Zakarian et la loterie des pénalties

La semaine dernière, personne n’aura échappé à la petite guéguerre entre Didier Deschamps, sélectionneur de l’équipe de France, et Hubert Fournier, directeur technique national, au sujet des séances de tirs au but. En conférence de presse, Michel Der Zakarian était interrogé sur le côté purement technique et tactique de la situation, et l’emploie du terme « loterie » pour désigner l’exercice:

« Un pénalty, tu peux le travailler 100 ans ou même 200 ans si tu le souhaites. La réalité, elle est qu’à la fin du match. En Coupe de France, il n’y a plus de prolongation, à l’époque, on en avait. Tout est une question de fatigue, de mental, de public… Quand tu tapes à l’entrainement, tu peux tirer, manquer, ce n’est pas grave. En match, ce n’est pas la même… Tout change car tu arrives face à un grand gardien qui prend beaucoup de place, la pression que tu vas avoir avec le public. Les données ne sont plus les mêmes. On a tous vécu cette situation dans une carrière et même les grands joueurs en ont raté des penalties. »

On comprendra entre les lignes que ce n’est pas un aspect de jeu que Der Zak’ a eu chercher ou cherchera à travailler.