Les coups de pied arrêtés, ça se travaille

La sortie de route à Pau l’a bien montré, les Pailladins ne savent exploiter cette arme que sont les coups de pieds arrêtés. Pourtant pourvu de deux spécialistes de l’exercice, avec Téji Savanier – absent dans le Béarn – et Wahbi Khazri, les hommes de Romain Pitau peinent à se montrer dangereux sur ces phases de jeu. Face à l’OM, déjà, les corners et coups-francs excentrés de Savanier furent infructueux, trop souvent envoyés au premier poteau. L’international tunisien, à Pau, n’a quant à lui rien montré.

Il a d’ailleurs rapidement été suppléé dans cette tâche, par Arnaud Nordin, d’abord, puis par Jordan Ferri, ensuite. Sans plus de réussite. Alors que quelques grands gabarits peuplent l’effectif héraultais, il est dommageable de ne jamais vibrer sur les corners ou les coups-francs. Que ce soit Maxime Estève, Mamadou Sakho ou Christopher Jullien, aucun n’a eu la moindre action à se mettre sous la dent.

C’est un lieu commun, mais ils représentent véritablement une arme de poids dans le football moderne. Avec désormais plus que le championnat à jouer, avec un maintien à aller chercher le plus rapidement possible, les ouailles de Laurent Nicollin auront du temps à mettre au profit. Gageons qu’ils sauront progresser dans ce domaine où, depuis deux matches au moins, le bât blesse.

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