Christopher Jullien : « Le week-end est le reflet de la semaine »

Christopher Jullien est heureux de l’arrivée de Michel Der Zakarian, c’est certain. Depuis son retour, le coach a amené bien plus de rythme dans les séances d’entraînement. D’après l’ancien Bhoys, cette intensité nouvelle produite la semaine influe sur les prestations des Pailladins les week-ends.

« Je n’utiliserais pas le mot laxiste, mais je dirais juste qu’on était moins exigeants dans les efforts, on était moins réactifs et on ne mettait pas autant de rythme. C’est mon ressenti sur le terrain, mais il y a beaucoup plus de rythme pour moi. Par exemple, une touche ça va jouer vite, le ballon va plus vite, on met du rythme tout de suite. Si tu n’es pas dans le rythme, tu es en décalage, donc si tu ne mets pas le rythme qu’il faut, tu vas tout de suite être mis sur le côté ou être à côté de la plaque dans un jeu à l’entraînement.

Il demande que ça coure beaucoup. C’est bête, mais c’est quelque chose de basique et aujourd’hui on l’applique. Le fait d’avoir un nouveau coach, aussi, tu as l’électrochoc. Tout de suite, cela redistribue les cartes. (…)

C’est important aussi par rapport à notre situation. Il ne faut pas se relâcher dès qu’il y a quelque chose de bon et se dire « oh, c’est bon tout va bien« . Ce rythme, ça amène une remise en question permanente. Au Celtic, j’ai vu que le rythme était la base de tout, j’en ai discuté avec le coach et ses adjoints. Il faut mettre du rythme dans tout ce que tu fais, toutes les séances, parce que c’est le reflet de ce qu’il va se passer le week-end. Tu ne peux pas être tranquille un jour et le samedi te dire « bon allez, j’enclenche. » Il faut l’avoir tous les jours, je pense. Si on arrive à le conserver jusqu’en fin de saison, de bonnes choses peuvent arriver.«