Elye Wahi: « Quand je « merde », Savanier est là pour me remettre à ma place »

Auprès de L’Equipe, le jeune attaquant Pailladin, Elye Wahi, évoque sa relation avec le capitaine héraultais, Téji Savanier:

« On s’entend très bien, sur le terrain comme en dehors. Je pense que ça se voit, on arrive à se trouver assez facilement. J’espère que ça continuera. Sur deux ou trois actions, si on ne se comprend pas bien, il va venir me parler et moi aussi, je vais essayer de lui dire comment j’aimerais recevoir la balle. On s’entraide beaucoup. »

Comment se dessine leur relation sur le terrain, match après match ?

« On est des joueurs instinctifs, on ne se pose pas beaucoup de questions. C’est ce qui favorise notre connexion. On la travaille beaucoup à l’entraînement. Par exemple, quand il est un peu excentré avec le ballon face au jeu, je sais qu’il va me le mettre en profondeur. J’essaye de faire l’appel qu’il faut pour le recevoir dans les meilleures conditions. »

Si leur relation semble très bonne malgré leur écart de génération, Téji Savanier se prive-t-il de le recadrer quand cela est nécessaire ?

« Lui comme d’autres. J’écoute et respecte beaucoup les plus âgés. Cela fait partie de mes valeurs. Quand je « merde », il est là pour me remettre à ma place. Et ce n’est pas le seul. Il y a aussi Jordan Ferri, Mamadou Sakho. »