Jordan Ferri: « On voit plus souvent ses coéquipiers que sa propre famille »

Il y a quelques jours, Jordan Ferri donnait un entretien dans les colonnes de Libération. Le vice-capitaine pailladin ressent-il de l’appréhension pour cette nouvelle saison ?

« Non, de l’excitation. Et de la fatigue, à cause de la préparation athlétique de juillet, même s’il y a du plaisir à souffrir avec les mecs. La préparation, c’est un peu comme une colo, tu n’es chez toi que pour dormir. Le matin : purement physique (il grimace). L’après-midi c’est tout le reste, tactique, vie de groupe, entente. Tu apprends à connaître les nouveaux sur le plan privé, s’ils ont des gosses… »

Cette cohésion est-elle primordiale dans un groupe ?

« Essentielle ! Si tu construis des liens solides avec trois ou quatre joueurs, c’est bien : tout le monde n’a pas les mêmes délires, le même âge mais il faut qu’il se passe quelque chose au-delà de ce cercle. On voit plus souvent ses coéquipiers que sa propre famille. Et dans une saison, tout le monde à des moments compliqués, même le PSG: là, il faut que ça tienne. Arriver tôt pour boire le café avec un kiné, traîner avec un joueur en salle de muscu… »

N’y a-t-il pas une forme d’usure, au fil des saisons de répéter ces cycles ? « J’ai toujours connu cette vie-là. Mais je crois que c’est l’inverse. Plus je me lève le matin, plus je prends conscience de ce que valent ces moments-là. »

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