Jordan Ferri : « Progresser sur nos attaques placées »

Avant la rencontre à Lille, Jordan Ferri s’est longuement épanché sur les maux du MHSC face aux médias. Si les Pailladins ont d’ores et déjà montré leur qualité en transition, il leur faut encore progresser sur les attaques placées, notamment face aux blocs bas et compacts.

« On a un axe de progression : quand on a la possession du ballon dans le camp adverse. On doit beaucoup progresser dans nos attaques placées. On a des armes très rapides, très techniques, très efficaces en contre-attaques, mais il faut trouver des combinaisons, des liens, des cheminements de passes pour mettre en difficulté les blocs bas et compacts, notamment à la Mosson. C’est ce qu’on essaye de mettre en place à l’entraînement, cela pourra nous apporter un gros plus si on y parvient. (…) Face au Havre, on se fait rattraper à la fin et contre Reims, on souffre du terrain et on prend un but très tôt sur coup de pied arrêté. (…)

On n’a pas été surpassés dans le jeu, il faut rester confiant sur ce qu’on a fait la saison dernière, sur ce qu’on peut faire quand on est tous au diapason. À nous sur toute une saison de faire preuve de régularité. Il faut gommer ces erreurs de concentration et on n’attaquera pas les matchs à -1. C’est juste de la concentration, un état d’esprit. Si on arrive à gommer ça pour maintenir ce 0-0… On sait qu’on va se procurer des occasions par la suite. Il faut accentuer notre concentration sur tout ce qui est défensif. (…)

L’année, dernière, nos gros matchs défensifs, c’était contre des équipes « supérieures » à nous qui faisaient le jeu. On avait un bloc compact avec nos deux lignes de quatre et nos deux attaquants qui travaillaient bien. Là où on est en difficulté, c’est quand nous attaquons, qu’on se projette vers l’avant et qu’ensuite, on se prend des contres en n’étant parfois pas très équilibrés. Il nous faut avoir de la patience lorsqu’on produit nos attaques placées pour maintenir l’équilibre et éviter les contres. On a la qualité pour pouvoir jouer à la fois en contre-attaque et attaques placées.(…)

Les équipes nous observent bien aussi. Elles viennent à La Mosson avec un bloc compact, défensif et ils exploitent les moindres failles en contre-attaques. Ils nous analysent, notre jeu, nos faiblesses. À nous de les gommer. Et à nous aussi peut-être au milieu d’être vraiment concentrés sur le maintien de l’équilibre lorsque l’on attaque. C’est le rôle de tout le monde, des défenseurs, des milieux défensifs, pour que nos offensifs puissent attaquer en toute tranquillité avec nous derrière en sécurité.«