Jourdren: « Ma carrière ne justifiait pas tout »

Il y a plusieurs semaines, en entretien exclusif auprès de Bertrand Queneutte dans 100% Paillade, Geoffrey Jourdren évoquait son nouveau quotidien en tant qu’entraîneur des gardiens au centre de formation:

« Grammont est mon lieu de travail. J’y prends beaucoup de plaisir, j’y suis de 9h à midi et de 14h à 18h, presque tous les jours, j’allais dire que c’est ma deuxième maison mais je passe plus de temps ici que chez moi. De temps en temps, j’essaie quand même d’aller déposer mes enfants à l’école à 8h avant d’arriver direct ici à Grammont. On prépare les séances, on prépare les enfants, car pour moi c’est encore des enfants, pour les aider dans leur progression, d’être au mieux à l’entraînement et qu’en finalité, ils soient prêts le samedi pour le match. »

Cette reconversion a longtemps été une évidence pour le gardien champion de France:

« Très tôt, j’ai su que je voulais basculer sur quelque chose que je connais, que je maîtrise. Ce qui est le cas avec le métier de gardien de but. C’est pour ça qu’une fois en fin de carrière, j’ai passé immédiatement mes diplômes car ma carrière ne justifiait pas tout, j’avais besoin de ces diplômes pour me structurer dans mon travail. Je les ai obtenus et je mets en pratique tout ce que j’ai pu apprendre, à l’école et sur le terrain. […] Malheureusement, c’est les journalistes qui m’ont donné une mauvaise image auprès des gens, ces diplômes ont représenté beaucoup d’heures de travail et de dossiers à rendre. Quand les gens étaient à l’école pour apprendre, les footballeurs étaient surtout sur les terrains et l’apprentissage de l’informatique et d’autres outils ne s’est pas fait, maintenant je le maîtrise. »