Abonnements, cartes de membre : comment font les autres clubs de L1 ?

Après une saison 2019-2020 amputée, un exercice 2020-2021 quasi vierge et l’imbroglio Médiapro qui a laissé des traces sur les revenus issus des droits TV, la gestion finacière de la billeterie s’avère clef dans les bilans comptable de Ligue 1. Problème : avec la mise en place du pass sanitaire, un varian Delta qui fait un carton et des annonces gouvernementales hasardeuses, les dirigeants de clubs doivent composer avec l’imprévisibles. Pas évident dans ces conditions de proposer un abonnement aux abonnés, d’autant plus que les quelques clubs qui s’y était essayé en 2020/2021 se sont retrouvés avec l’épineuse question des rembousements sur le dos. Pourtant, la plupart des clubs le Ligue 1 se projettent positivement dans l’avenir. Ils sont 16 sur 20 à proposer des abonnements, seuls Montpellier, Marseille, Angers et Nantes ne répondent pas à l’appel.

Abonnements : entre faux départs et innovations

Face aux doutes concernant les évolutions de la condition sanitaire, plusieurs clubs ont choisi dans un premier temps de jouer la carte de la fidélité, en ouvrant la possibilité de s’abonner uniquement c’est notamment le cas du Stade Brestois ou du FC Lorient. Un dispositif que les deux clubs ont dû abandonné rapidement face à la pression populaire et aux annonces gouvernementales donnant un peu de visibilité sur la saison à venir.

Mais la crise sanitaire a été surtout un moteur d’innovation pour les clubs de Ligue 1, ils sont nombreux à proposer de nouvelles modalités d’abonnement. Première question à résoudre celle des remboursements : que faire si la présence des spectateurs est stoppé nette en octobre comme la saison passée ? La mensualisation semble une bonne alternative au service des clubs. A ce titre, Troyes fait figure de bon élève. L’ESTAC a mis en place une formule unique : avec un engagement sur douze mois, prévoyant un prélèvement mensuel. Un choix qui permet de stopper à tout moment les mensualités en cas de huit clos. Nice et Bordeaux offre également cette possibilité, avec l’opportunité de souscrire une offre sans engagement à partir de 18€ par mois du côté des Girondins. Le FC Metz a quant à lui opté pour encaisser que 30% du montant total de l’abonnement, le reste dû étant prélevé à la fin de la saison au prorata du nombre de match ouvert au public. L’ASSE fonctionne par remboursement automatique d’1/19ème du montant total de l’abonnement à chaque match inaccessible. Autre innovation, qui ne plaira pas aux collectionneurs, pour éviter les files devant les points de vente du club, plusieurs formations de ligue 1 (Lille, Rennes, Metz) ont décidé de passer à une billetterie totalement virtuelle, plus de ticket du match, ni de carte d’abonnement physique.

La carte de membre, l’alternative Nanto-Montpelliéraine

Parmi les quatre clubs ayant renoncé à une offre d’abonnement, deux ont essayé le système hybride de carte de membre. La promesse : obtenir une réduction sur la billetterie, de la boutique officielle du club, mais aussi tout un paqué d’à côté (visite du stade, jeux concours, rencontre des joueurs). Les deux cartes sont assez similaire à la différence prête que l’offre Nantaise coûte prêt de 50% plus cher (29€), mais qu’elle récompense plus ses supporters les plus fidèles. Gratuite pour les anciens abonnés (2019-2020/2020-2021), elle offre aussi une priorité pour les matchs à domicile, ce qui a été demandé à corps et à cri par les supporters montpelliérains pour la rencontre face à Marseille.

À Marseille et Angers, le choix de faire l’impasse sur les abonnements

Si à Marseille la gestion de la billetterie est l’objet de conflits récurrents entre la direction et les groupes de supporters, le communiqué officiel d’Angers est éclairant pour comprendre le choix de ne pas permettre l’abonnement. Les motivations du club sont précisés en ces termes : « Nous voulons entrer dans cette saison avec sérénité, nous avons fait le choix de ne pas ouvrir de campagne d’abonnement. »

Certes, mais la clef pour offrir un peu plus de sérénité à nos clubs de Ligue 1, ça ne serait pas tout simplement que les préfets arrêtent de pondre des arrêtés promulguant des jauges restrictives à moins de dix jours du début des rencontres ?

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