Débrief Canal : la solidité montpelliéraine retrouvée

Dans le Débrief L1 sur Canal Plus sport après la rencontre, les consultants sont revenus sur la partie et les facteurs décisifs qui ont permis aux Montpelliérains de s’imposer.

Tout d’abord, on peut relever que les Pailladins n’étaient pas attendus puisqu’ils ont qualifié la victoire pailladine de « surprise » et d’« exploit ». Logique me direz-vous. Sidney Govou a ensuite relevé le manque de fluidité dans le jeu lyonnais, un apport des latéraux moindre par rapport à d’habitude grâce à une bon muselage des hommes de Michel Der Zakarian et enfin un manque dans la finition. C’est vrai que Karl Toko Ekambi, Islam Slimani et Tino Kadewere ont raté le coche à plusieurs reprises. De plus, le capitaine Memphis Depay « a été bien pris » empêchant son équipe, dépendante de lui, d’au moins ramener un point.

Mais tout cela est notamment dû à « une très bonne équipe » héraultaise. La défense tout d’abord : Jocelyn Gourvennec a notamment apprécié la partie du défenseur brésilien Vitorino Hilton qui selon lui « a montré que même à 43 ans il peut jouer à deux centraux » même face à une équipe forte offensivement. C’est sans nul doute le milieu de terrain qui a fait basculer la partie pour les consultants. Ils ont trouvé le trio Ferri-Mollet-Savanier « fort » et « un milieu conquérant » qui tire l’équipe vers le haut. Ils sont aussi les métronomes « justes techniquement » qui permettent de lancer les offensives. Enfin les attaquants, fidèles à eux-mêmes, toujours à harceler les défenseurs. Ils ont apprécié le « centre exceptionnel » de l’extérieur du pied droit d’Andy Delort pour Téji Savanier sur le premier but. Elye Wahi a, quant à lui, eu droit à sa première interview télévisée. Sur son but, pour Pierre Ménès, c’est la « sortie invraisemblable d’Anthony Lopes » qui en est à l’origine, la frappe étant non cadrée au départ du coup franc. Mais il a quand même apprécié que MDZ commence la rencontre à quatre derrière et non à cinq. En conclusion, « c’est la solidité montpelliéraine retrouvée » qui a permis cette victoire en terre lyonnaise.

Enfin, ils ont terminé sur cette question : « Montpellier équipe de coups ? » Ils y ont répondu en avançant ces deux arguments. Montpellier est une équipe qui a un réel potentiel offensif mais qui est trop irrégulière. Par ailleurs, ce qui l’empêche de passer le cap et terminer dans le top 5, ce sont ses résultats contre ces écuries justement. Hormis les deux victoires contre Lyon, Montpellier s’est incliné contre Lille, deux fois contre Paris, contre Monaco dernièrement. Pierre Ménès a conclu ainsi : « il y a un delta entre ces équipes et Montpellier. »