Crux Football explique son coup de cœur pour le MHSC Féminines en donnant les sept raisons de son rachat

Trois semaines après l’annonce officielle du rachat de la section féminine du Montpellier Hérault Sport Club, Crux Football a publié mercredi 22 octobre 2025 un long communiqué sur LinkedIn pour expliquer les motivations profondes de cette acquisition. Loin d’un simple choix géographique ou d’un coup marketing, cette décision s’inscrit dans une vision stratégique à long terme pour faire du club montpelliérain un acteur majeur du football féminin.

Sept raisons ont motivé ce rachat.

1. Une Arkema Première en pleine transformation.
Crux Football salue d’abord la dynamique impulsée par Jean-Michel Aulas et Andreea Koenig au sein de la Fédération Française de Football. Avec de nouveaux investissements, des primes et des projets de compétitions inédites, l’Arkema Première Ligue s’apprête à franchir un cap majeur. Cet environnement compétitif augmentera aussi la valeur du MHSC Féminines.

2. L’essor des investissements dans les clubs.
Crux Football observe une montée générale des budgets et de la compétitivité. Cette émulation rend les équipes françaises plus compétitives, place la barre plus haut pour l’ensemble du championnat, augmente l’audience et crée davantage de risques. Cela augmente également la valeur du club, compte tenu du prix auquel ces clubs sont vendus.

3. Un héritage fondateur fort.
Crux Football rend hommage à la famille Nicollin, pionnière du football féminin en France. Le MHSC Féminines fut le premier club hexagonal à offrir un contrat à une joueuse. Le club jouit d’une excellente réputation : tous les acteurs du football féminin connaissent le MHSC.
« Colette Nicollin incarne encore aujourd’hui l’âme du club », précise le communiqué, saluant une transition harmonieuse entre générations et soulignant “l’énergie unique” qui se dégage du MHSC.

4. Une académie d’excellence.
Le groupe vante “l’une des meilleures académies féminines d’Europe”. Le club montpelliérain possède un centre de formation féminin et propose un parcours de développement direct des joueuses, des U13 jusqu’à l’équipe professionnelle. Les jeunes féminines peuvent ainsi non seulement se mettre à la place de leurs modèles, mais aussi s’entraîner avec elles. Des filles dès l’âge de six ans s’entraînent sur les terrains de Grammont, rêvant de l’équipe première. L’équipe réserve entrainée par Geoffrey Doumeng évolue en D3 Féminine, ce qui facilite l’accès à l’équipe première (seuls Lyon et Montpellier ont des secondes équipes à ce niveau). La moyenne d’âge de l’effectif actuel est de 23 ans, le MHSC Féminines étant l’une des équipes les plus jeunes du championnat.
Près de la moitié de l’effectif actuel est issue du centre de formation, garantissant jeunesse, identité et stabilité financière. Le club a formé de grands noms : Sakina Karchaoui, Marion Torrent, Sandie Toletti, ect. ou post formée comme Maëlle Lakrar ou Mary Fowler. Montpellier a également vu passer des joueuses internationales comme Josefine Oqvïst, Linda Sembrant, Sofia Jakobsson, Stina Blackstenius (buteuse en finale de Ligue des Champions), Virginia Torrecilla, Casey Murphy, Aya Sameshima, Rumi Utsugi, Elodie Thomis, Hoda Lattaf, Louisa Necib, Marie Laure Delie, Sonia Bompastor ou Camille Abily. Ces deux dernières sont actuellement entraîneurs à Chelsea. Et la liste est encore longue.

5. Des installations complètes et fonctionnelles.
Huit terrains, un centre d’entraînement moderne, des salles de soins, une cantine intégrée, un environnement familial : tout est pensé pour la performance et le bien-être.
Le groupe annonce aussi l’utilisation prochaine de l’un des stades de la Coupe du Monde Féminine 2019, le stade de la Mosson, ainsi que d’autres excellents stades en ville grâce au soutien de la municipalité.

6. Une ville d’exception.
Crux Football confesse son coup de cœur pour Montpellier, “ville où l’on se sent chez soi dès la première promenade”. Entre son centre historique, ses plages à dix minutes, ses montagnes à trente, et sa douceur de vivre, la cité héraultaise séduit autant les joueuses que le staff.
“C’est une ville où tout le monde sourit, et où le football peut s’épanouir naturellement”, souligne le communiqué.

7. L’ambiance dans le groupe de joueuses.
Enfin, Crux Football insiste sur “l’atmosphère unique” du MHSC Féminines.
Les joueuses parlent de camaraderie, de respect et de lien familial. “Cette énergie se ressent sur le terrain et dans les tribunes. Quand les joueuses s’amusent, les supporters s’amusent aussi.”
Le club veut préserver cette authenticité tout en développant une culture d’excellence.

À travers ces sept raisons, Crux Football expose une philosophie claire : s’appuyer sur l’histoire, la formation et la passion locale pour construire l’avenir. L’objectif : replacer le MHSC Féminines parmi les meilleures équipes sans renier son âme.