
Laurent Nicollin, son gros objectif pour les 5 prochaines années
Quelles ambitions pour le MHSC dans les cinq prochaines années ? Une qualif’ européenne, un titre ou ne serait-ce qu’une finale de coupe ? On aurait pu attendre ou rêver à bien des réponses. Mais Laurent Nicollin reste pragmatique, il n’a pas oublié les années Ligue 2.
“Le principal c’est qu’on soit en Ligue 1, que le club soit toujours en première division“, répond-il à une question sur l’avenir de la Paillade posée par Johann Crochet, journaliste au Podcast Prolongation.
Pour atteindre cet objectif : Laurent Nicollin est très clair : “Le projet vital pour le club : c’est le nouveau stade Louis Nicollin. Si dans les 4-5 ans on n’a pas les outils qui nous permettent de grandir ça va être compliqué de rester en première division.” Le Président du MHSC en profite pour dessiner les contours de son futur stade : “C’est un gros investissement. Mais on aura des retombées financières en terme de sponsoring et d’espace VIP, en terme de spectateurs. On aimerait créé un lieu de vie et de partage. L’objectif c’est que les gens soient là tous les jours, notamment avec le musée Louis Nicollin, un hôtel, un casino -car il n’y a pas de casino à Montpellier-, un restaurant, une salle de e-sport. On veut créer un lieu de partage : que le grand père, qui est dans une tribune, puisse rejoindre son fils qui est à la butte et son gendre et sa fille en VIP. On veut pouvoir créer des liens.”
Les débats s’orientent ensuite sur deux grandes critiques faites par les détracteurs du stade :
- Comment éviter les “ratés” de Nice et Bordeaux ? ” L’important c’est que le stade soit accessible. Bordeaux et Nice, les stades sont peut-être trop grands. C’est pas à moi de juger. Mais bon … Nice fait plus de monde que quand ils étaient au stade du Ray et Bordeaux aussi par rapport à Lescure. Notre but c’est vraiment que les gens viennent en semaine. Si on arrive à faire venir du monde dans la semaine c’est un projet gagné.“
- Quel impact financier pour la collectivité ? “Pour nous, il était hors de question de faire un P.P.P [Partenariat Public-Privé], on voit les problèmes qu’il y a à Bordeaux, Marseille ou Nice, on veut pas partir là dedans. Il a fallu trouver des fonds 100% privé, donc il a fallu bosser pendant six mois. On a réuni le Groupe Nicollin et quatre, cinq gros partenaires privés régionaux qui nous suivraient. Après si demain, une collectivité X ou Y (regions, métropole, département) veut nous donner de l’argent, on va pas leur dire non. Il y en a qui vont vous dire : ‘oui, le tram, ça va couter de l’argent à la collectivité‘. Le tram, évidemment, c’est pas nous qui allons le faire. Il faut voir qu’on crée 3000 – 4000 emplois, 20 millions d’euros de taxe. Je veux bien que les gens soient dubitatifs : mais on sait qu’actuellement le stade de la Mosson coûte des millions à la collectivité. Pendant la campagne, on a entendu que certaines mouvances voulaient réaménager le stade de la Mosson dans une zone inondable, y investir 200-300 millions d’euros. Evidemment, avec ce genre de discours, je me pose un peu des questions.”
🚨 Entretien avec Laurent Nicollin, le président du @MontpellierHSC 🎙️🎧
– Le projet du MHSC
– Prendre de la hauteur et ne pas toujours être dans l'émotion
– Le nouveau stade
– Conjuguer les ambitions, la modernité et les valeurs familiales
– …https://t.co/zTZz4JgcyM— Podcast Prolongation 🎙⚽ (@prolongationpod) August 20, 2020
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