Dall’Oglio, une ode à l’amour pour Téji Savanier dans l’After RMC

Olivier Dall’Oglio était l’invité de l’After Foot sur RMC. Entre différents sujets déjà évoqués à droite et à gauche, les consultants présents autour de la table ont voulu sonder l’entraîneur pailladin sur son capitaine, Téji Savanier:

“Je le connaissais depuis quelque temps car j’évoluais à Arles quand il faisait ses débuts en Ligue 2. En arrivant, on savait très bien que c’était un joueur très à l’aise techniquement, avec une vista au-dessus du lot et avec une grinta qui fait du bien. Au quotidien, c’est assez simple, c’est un compétiteur, il aime l’entraînement, il aime toucher le ballon et ça, vous l’avez remarqué. C’est un grand plaisir, moi j’ai pu le découvrir encore plus sur le côté technique, il fait des choses et il voit des choses que tout le monde ne peut pas voir.”

Ils n’ont pas hésité à poser la question qui fâche un supporter pailladin. Un Téji Savanier ne mériterait-il pas d’aller jouer dans un club plus “prestigieux” ?

“Ce n’est pas à moi de le dire mais non, je n’ai pas envie qu’il quitte Montpellier tant que je suis là (rires). Après, à Montpellier, il s’épanouit car il est dans son contexte, très proche de sa famille qui est à côté et très proche de sa seconde famille, le Montpellier Hérault. Il est comme un poisson dans l’eau au club puis il est très apprécié pour sa mentalité. Il est dans un contexte parfait. Maintenant, on l’a vu participer aux Jeux Olympiques et il s’était éclaté également avec d’autres joueurs.”

Son repositionnement en numéro 10 ? Le départ de Delort et Laborde ? Le coach du MHSC donne son avis sur les raisons de la forme actuelle de Savanier:

“C’est un ensemble. Dans le vestiaire, il y avait des personnalités dont il faisait partie mais aujourd’hui, il y en a moins. Il a pris plus de responsabilités, notamment grâce au brassard. Sur le terrain, on avait le choix comme à Nîmes de le faire jouer en 6, où il sortait très bien les ballons sur du jeu court ou long ou de le mettre plus haut sur le terrain avec plus de liberté et où on sait que sur la dernière passe, il va être décisif. C’est ce qu’il fait. En arrivant, j’ai étudié l’effectif que j’avais avec des garçons comme Chotard ou Ferri qui peuvent être plus bas, pour laisser Téji plus haut. Ça a été notre décision avec le staff, on ne s’en plaint pas trop.”