À l’unisson pour le retour à la Mosson

C’est le match des retours, encore ! Le retour d’un joueur et entraîneur qui a marqué l’histoire du MHSC, Michel Der Zakarian, qui lors des quatre-vingt-dix minutes, n’aura qu’un objectif, faire tomber son club de cœur. Et cette rencontre face au Stade Brestois sera également marquée par le retour des Ultras en tribunes. Nul doute que l’ambiance sera au rendez-vous pour montrer le soutien de tout un peuple à l’équipe d’Olivier Dall’Oglio.

En ce qui concerne les joueurs du Finistère, ils sont actuellement treizièmes. Sur les cinq dernières rencontres, ils se sont imposés à une reprise pour trois défaites et un match nul. Le match aller avait été une démonstration pour les Pailladins qui avaient été d’une efficacité chirurgicale. Michel Der Zakarian s’attend à une rencontre identique et à prévenu ses joueurs en conférence de presse, il faudra être présent défensivement pour ne pas sombrer à nouveau. Offensivement, l’ancien coach montpelliérain s’appuiera sur son meilleur buteur, Franck Honorat (neuf buts) et sur un autre ancien pensionnaire de l’Hérault Steve Mounié (sept réalisations).

Olivier Dall’Oglio, de son côté, aura certainement à cœur de voir ses joueurs reproduire la prestation du match aller et en s’appuyant sur la hargne défensive qui avait permis au MHSC de ramener la victoire de Gironde avant la trêve. Nicolas Cozza, absent pour suspension, Mamadou Sakho accompagnera très certainement Maxime Estève, le retour d’un autre duo de choc qui avait étonné positivement en début de saison. En attaque, il faudra faire parler la poudre et Stephy Mavididi et Elye Wahi seront les principaux acteurs à suivre dans ce domaine à moins que la blessure de l’U19 tricolore ne l’oblige à laisser sa place de titulaire à Valère Germain.

Ce match est très attendu par les supporters montpelliérains et ce serait une belle idée de venir ponctuer ce dimanche après-midi par une communion de tout le peuple orange et bleu. Pour cela, il faudra que notre onze fétiche soit sérieux, solide et précis pour faire mal à l’adversaire. Monaco, septième, n’est qu’à trois points, alors à pas de velours, au son des tambours et sans détour, ensemble effectuons le plus beau des retours.