Laurent Nicollin évoque anciens joueurs et esprit familial

Au cours d’un entretien pour Podcast Prolongation, le président du Montpellier Hérault, Laurent Nicollin, a pu développer la notion de famille qui règne au sein du club en s’appuyant notamment sur les reconversions des anciens joueurs:

“Au club, on a beaucoup d’anciens joueurs car quand ils étaient sur le terrain, on pense qu’ils ont appris les valeurs qui sont les nôtres et en fonction de leur capacité à s’intégrer dans notre système, on les garde pour la suite de leur carrière. Le jour où on devra changer nos valeurs, le club on le vendra. Tant que je me lèverai le matin avec la volonté d’aller embrasser mes joueurs, ça prouvera que j’ai encore envie de passer de bons moments avec eux. Le jour où ça ne sera plus le cas et qu’on aura basculé sur du trading par exemple, je ne dirai pas qu’on sera sur une mauvaise pente, car chacun gère son club comme il l’entend, mais pour nous, ça ne serait pas notre marque de fabrique. Un joueur qui a nos valeurs et qui donne tout sur le terrain, je voudrais le garder pendant 10 ans chez moi. Malheureusement, on sait que ce n’est pas possible, c’est le système qui est fait ainsi. Essayons d’être proche avec les gens que l’on a, de maintenir cette idée avec nos joueurs et leur famille. Et de passer avec eux de bons moments. Ça peut nous donner un petit plus par rapport à d’autres clubs, on a tellement de moins notamment financièrement ou dans les structures. On veut sentir les joueurs heureux et qu’ils donnent le maximum quand ils jouent à Montpellier.

J’espère ardemment et je souhaite fortement que des joueurs de notre effectif actuel pourront s’investir plus tard dans le staff. Par exemple, aujourd’hui, on a Pitau, Jourdren ou Utaka de 2012. On a Souleymane Camara qui regarde encore ce qu’il peut faire. On aura toujours des joueurs qui remplissent les critères pour nous rejoindre plus tard. Des fois, selon les compétences, ça ne fonctionne pas alors on y remédie. Puis, il y a des reconversions qui ne se font pas directement sur le sportif comme avec Delaye, Rouvière ou Carotti. Ça montre aussi qu’un ancien joueur n’est pas juste bon à entrainer des joueurs. Le but est que le club continue de s’agrandir et d’évoluer et s’il faut passer par un recrutement de gens de l’extérieur, on le fera aussi.”