
[MHSC-FCM] Les latéraux, c’est trop
On va tirer (encore) sur l’ambulance, mais la réception du FC Metz a démontré une fois encore la faiblesse Pailladine sur les ailes. Le point faible de notre onze.
Arnaud Souquet côté droit s’est montré hier soir très discret pendant une heure avant de monter pour tenter d’apporter des solutions, sans succès. L’ancien niçois n’a pas su jouer juste, délivrant seulement deux centres qui n’ont pas trouvé preneur.
Ambroise Oyongo n’a pas été plus à la fête. Le camerounais a également essuyé deux échecs sur autant de centres. Remplacé par un Mihailo Ristić pas plus inspiré pour un gros quart d’heure.
Une partie où l’essentiel de nos offensives furent amenées par nos milieux axiaux. Que ce soit dans leur zone de jeu, ou lorsqu’il a fallu écarter, ce sont Savanier, Ferri et Mollet qui ont du porter le danger en dépit d’un schéma tactique faisant la part belle aux latéraux. Pour autant, Téji a tenté deux centres idem pour Jordan. Flo Mollet, de son côté, a tenté… 9 centres. Un chiffre quelque peu gonflé peut-être par les CPA, grandement attribués à l’ancien dijonnais ce soir, mais qui démontre surtout que nos pistons n’y sont pas.
Alors on va à nouveau se répéter, mais des solutions pourtant existent. L’absence de turnover, totalement assumée, à ces postes forts exigeants physiquement, n’est pas là pour aider Arnaud Souquet et Ambroise Oyongo.
A gauche, Ristić n’aurait-il pas dû avoir un peu plus sa chance? Oui sa rentrée n’est pas bonne mais qu’espérer d’un joueur qui rentre 15 minutes une fois de temps en temps ? Tamas, prometteur et néo-pro, ne pourrait-il pas bénéficier de quelques minutes? Cela ne ferait certainement pas injure à Ambroise Oyongo, sur-utilisé cette saison.
A droite, Junior Sambia est désormais la doublure « officielle » d’un Arnaud Souquet tout aussi sollicité que son homologue camerounais. Vargas, auteur d’une entrée pleine de promesses en Coupe de France face aux modestes caennais, ne devrait-il pas avoir la chance de prouver ses qualités en Ligue 1?
Autant de questions, presque ridicules, qui restent en suspens eu égard à la gestion énigmatique de Michel Der Zakarian.
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