Un mental qui se réduit comme « Pau » de chagrin

Elle représentait la dernière occasion de cette saison pour espérer s’emballer un peu, pour donner un peu d’espoir aux supporters, pour essayer de montrer un peu de fierté. Elle, c’était la coupe de France, compétition ô combien importante dans l’histoire du club depuis les débuts du SOM en 1919. Une compétition historique, bafouée et non respectée par les joueurs alignés à Pau, théâtre d’une élimination pitoyable face à une équipe de ligue 2. Il est certain que ceux qui avaient l’occasion de se montrer nous ont surtout convaincus de les laisser à la cave autant que possible. Et alors que les déclarations de l’entraîneur pailladin et du club disaient ne pas sous-estimer la compétition, des questions se posent forcément sur les choix de Romain Pitau et le turnover de l’équipe. Dans tous les cas, il est sûr que le maximum n’a pas été fait pour l’emporter. Cruelle désillusion en pleine face pour les Pailladins et pour le club. Mais nous nous demandons bien si leur fierté a été un tant soit peu touchée quand rien ni personne ne semble remuer dans les brancards pour bouger un minimum les charismes de poulpe des mercenaires (et c’est pas gentil pour les poulpes).

Loin, très loin de l’esprit Paillade, cette équipe ne ressemble en rien à la mentalité Paillade et fait honte à la ville de Montpellier. Le président Laurent Nicollin va-t-il encore pleurer sur les critiques plutôt que de se remettre en question ? Car plus que jamais, les critiques sont bien justifiées après ce passage express en coupe de France qui est déjà un énorme échec cette saison. Ne reste plus qu’à espérer que ce soit l’unique déconvenue que nous subirons pour un rebond en championnat. Nous verrons si des solutions sont recherchées et notamment à travers les actions menées pendant le mercato. Le plus rageant et le plus insupportable, c’est bien d’avoir perdu le match en donnant la rencontre. Car les Pailladins ne peuvent vraiment s’en prendre qu’à eux-mêmes. Ils ont dominé mais en restant relativement inoffensifs avec la possession du ballon. Pau se contentant d’un bloc bas et profitant en contre de la fébrilité défensive des Montpelliérains, coupables d’efforts non réalisés en équipe dans le replis défensif. Bilan, deux occasions en contre et deux buts pour les locaux. Le premier sur un centre de la droite vers la gauche coupé dans la surface en passant devant un Mamadou Sakho lourd comme un char à en entendre grincer les articulations, mais loin d’être seul fautif bien sûr. Quand Valère Germain égalise grâce à l’apport du banc et de Jordan Ferri notamment, alors que le MHSC pousse pour prendre l’avantage, le sort s’abat. Un nouveau débordement, le centre est dévié par Maxime Estève, décidément en forme pour gagner des duels de la tête dans sa surface et envoyer le ballon vers ses cages. Il manque de marquer un nouveau CSC grâce à une parade réflexe de Bingourou Kamara. Mais quand ça ne va pas, ça ne va pas, la balle revient sur George Clayton qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond. Inutile de préciser, qu’évidemment, aucun Montpelliérain n’a suivi pour dégager…

Une prestation ridicule et il ne reste maintenant plus que le championnat. Le club, les joueurs, le staff doivent sérieusement se bouger pour se sauver le plus rapidement possible d’une saison déjà mauvaise et que nous n’espérons pas cauchemardesque. Si personne ne semble pouvoir secouer les endormis que nous avons, les supporters devront s’en charger. Une victoire face à Nice est attendue dès mercredi et rien d’autre. En fonction du résultat, le prochain match au stade de la Mosson promet d’être mouvementé.

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