« Les supporters de Montpellier sont les Pailladins »

Interview très intéressante d’un professeur de géographie autour de la rivalité entre Montpellier et Nîmes. Voici ce qu’il répond quand on lui parle de la plus forte identité foot de l’autre côté du Vidourle.

« La reconnaissance sportive est plus marquée à Nîmes qu’à Montpellier. L’usage des mots en dit long. Les mots accrochent autour de MHSC, sigle aux airs d’animal préhistorique, alors que Nîmes est identifié aux crocodiles. On parlait des Crocos comme on parlait des Verts de Saint-Étienne. Autre signe: les supporters de Montpellier sont les Pailladins, ceux de Nîmes sont les Nîmois. Quand on n’a pas autre chose qui donne sens, le sport est porteur de valeurs et d’identité. »

Jean-Paul Volle reconnaît au sujet de cette rivalité sportive que Georges Frêche et Louis Nicollin ont fait exploser la notoriété de la ville dans les années 70 et ont chamboulé complètement l’équilibre sportif régional alors en faveur de Béziers (rugby) ou de Nîmes (foot et hand). La politique sportive de l’ancien édile et l’appui de Louis Nicollin ont permis à Montpellier de devenir une des plus grandes villes de sport en France.