Laurent Pionnier : « Je suis obligé d’aller travailler pour ma famille »

Laurent Pionnier, dans son entretien pour Trust Sports Magazine, est revenu sur sa reconversion, son passage par la dépression et Pôle Emploi avant de trouver un nouvel emploi toujours dans le monde du foot.

« De la dépression, pendant plusieurs mois. Pas une version grave, mais il y a quelque chose qui meurt, c’est certain. Encore aujourd’hui, je ressens un truc. C’est pas tant d’aller sur le terrain, c’est le vestiaire qui me manque. Aller chercher un objectif chaque samedi, régler les problèmes… J’espérais que ça allait passer, mais cela restera toujours. Il faut arriver à bien le vivre, sinon c’est l’enfer.

La retraite, c’est comme tout le monde, à 64 ans désormais ! C’était donc juste la fin d’une première ère professionnelle. Ensuite, tu vas à Pôle Emploi. Je suis tombé sur une dame très compréhensive à l’agence de Castelnau. J’étais au chômage, je ne savais pas si j’allais retrouver quelque chose rapidement. Elle a su m’écouter, m’accompagner pour creuser cela. Désormais, j’y vais avec les filles qui arrêtent le foot.

J’ai joué en Ligue 1, j’ai été champion de France, je n’ai pas tout dépensé au casino, mais je suis loin d’être millionnaire ! Je suis obligé d’aller travailler pour ma famille. J’ai bien gagné ma vie. J’en donnais beaucoup à l’État et j’en suis content. Mais j’ai ma maison, c’est tout. Le salaire moyen de Ligue 1, 60 000 euros, est tiré vers le haut par Paris, Lyon et Marseille. Si tu n’as pas joué dans ces clubs, cela n’a rien à voir. »

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