Christopher Jullien, stop ou encore?

Si Kiki Kouyaté n’a pas spécialement présenté d’énormes gages de satisfaction face au PSG, la concurrence nouvelle qu’il représente risque fort d’avoir raison de Christopher Jullien. Jusqu’ici sans concurrence au poste d’axial droit, l’ancien Toulousain a une nouvelle fois sorti une prestation abominable, hier soir.

Le spectacle a démarré très tôt sur la pelouse de La Mosson. Après sept petites minutes de jeu très exactement. Sur un coup-franc parisien botté dans la surface, le défenseur pailladin ceinture Sergio Ramos. L’espagnol, certes malicieux, s’effondre et obtient un penalty aussi cruel que logique. Benjamin Lecomte passe par là, par deux fois, et l’erreur reste sans conséquence.

Sans prise de risque à la relance, le reste de son match n’aura pas été plus rassurant. Avec un seul duel remporté sur quatre disputés, et une présence offensive sur les coups de pied arrêtés famélique, Christopher Jullien n’en finit plus de décevoir. Clou du spectacle au bout de la rencontre, sur le but de Warren Zaïre-Emery où il ne se soucie que d’Hugo Ekitike, obligeant Kouyaté à le suppléer, en retard, pour aller à la rencontre du jeune Parisien qui marquera finalement son premier but en professionnel sur cette occasion.

Alors que les Pailladins n’ont rien proposé de probant dans ce schéma à trois défenseurs centraux, il est à espérer que Romain Pitau ne perdra pas la raison et repasse à un 4-2-3-1, ou autre, où Téji Savanier, terriblement seul hier, soit bien mieux accompagné. Car entasser les joueurs à l’arrière, surtout quand ils sont aussi solides que Christopher Jullien, n’apportera jamais aucune garantie de succès.