Encore des mots, toujours des mots…

Les mêmes mots… Depuis des semaines, les Pailladins s’inspirent de Dalida, mais pas sur la meilleure partie de la chanson iconique de la chanteuse égyptienne. Exit les caramels, bonbons et autres douceurs techniques. Depuis 2022, la place est faite à des promesses, toujours les mêmes, jamais tenues.

Prise de conscience, inverser la tendance, éviter la roue libre… toutes les formules en pareille situation ont été éculées, pour trop peu d’effet. Mauvais face à Brest, naïfs à Marseille, nos joueurs se sont montrés insipides à La Mosson face à Reims, sans jamais pétiller dans le jeu malgré le contrôle du ballon, face à des Champenois pas loin de réaliser le coup parfait. Sans un (très) bon Dimitry Bertaud, taiseux mais performant, les Héraultais auraient pu enchaîner un troisième revers.

Les hommes d’Olivier Dall’Oglio, à défaut de ne pas l’emporter, ont stoppé l’hémorragie. Un moindre mal face au 13e du championnat, lui aussi sur deux défaites avant la rencontre du jour. La saison de transition souvent évoquée, a bon dos et autre chose doit être montré sur le pré. Avant de se déplacer par deux fois face à deux gros clients encore en course dans la lutte pour l’Europe, à Lens puis à Lyon, un succès eût été de bon aloi mais jamais nos joueurs auront donné l’impression de le mériter, ni même de le vouloir.

L’entrée de Rémy Cabella, de nouveau, suscite quelques espoirs pour cette fin de saison. Frais mentalement, le champion de France 2012 n’a pas autant de bosses sur la tête que ses coéquipiers, apathiques depuis le début d’année. Déterminé en conférence de presse avant la rencontre, Cabella doit désormais être titularisé, car il est aujourd’hui le seul à ne pas sembler semer ses paroles au vent…