Rémy Cabella, unique éclaircie

On force le trait puisque Jordan Ferri ou Dimitry Bertaud ont réalisé une prestation plus que correcte face au Stade de Reims. Mais sur le plan offensif, les Pailladins se sont montrés très peu dangereux.

Timorés, imprécis, les adjectifs peu glorieux ne manquent pas pour qualifier les copies de Stephy Mavididi, Elye Wahi ou Florent Mollet. Sans vraiment se montrer dangereux, le secteur offensif a déçu. Une fois encore.

Au milieu de ce marasme donc, l’entrée en jeu de Rémy Cabella résonne, comme au Vélodrome dimanche dernier, comme une véritable bouffée d’oxygène pour tous les observateurs. Fin techniquement, volontaire, le champion de France 2012 a encore fait étalage de son talent mais aussi, et surtout, de sa fraîcheur.

Au sein d’une équipe visiblement en roue libre, Cabella a tenté tant bien que mal de sonner la révolte. Trop seul pour pouvoir réellement faire la différence au tableau d’affichage, il doit désormais démarrer un match. Visiblement prêt physiquement et mentalement, il a déjà montré en une heure de jeu cumulée bien plus que beaucoup – si ce n’est tous – en 2022.