Léo Leroy doit démarrer en Coupe de France

En à peine plus de 25 minutes disputées à Brest, Léo Leroy a bien plus montré de qualité que lors de la majorité de ses dernières sorties. Revenue d’une pubalgie récalcitrante, l’ancien Castelroussin a quelque peu émergé du marasme Pailladin, dimanche après-midi dans le Finistère.

Il faut dire qu’il était difficile de faire pire que ses comparses alignés au coup d’envoi. Si Khalil Fayad, imprécis, a beaucoup essayé en vain, Téji Savanier et Joris Chotard se sont montrés inquiétant dans la totalité des compartiments du jeu. Léo Leroy, remplaçant l’international espoir après l’heure de jeu, s’est montré hyperactif, solide dans les duels (3 succès sur 4), hargneux (2 tacles réussis sur 2, 4 ballons récupérés, une interception), et précis dans ses transmissions (86% de passes réussis).

Une prestation en sortie de banc séduisante, certainement car elle contrastait aussi avec l’apathie générale dans les rangs héraultais. Mais elle ne doit pas être galvaudée. Le fils de a rappelé pourquoi il a suscité des espoirs, pourquoi le MHSC a misé sur lui et pourquoi, encore aujourd’hui, on est en droit d’attendre de lui des prestations plus abouties. 

La prochaine rencontre, sur le papier, n’est pas la plus compliquée de ce mois de janvier. Mais elle est peut-être la plus importante. Sur la pelouse forcément abîmée de Maubeuge, la Paillade s’en va samedi défier le club amateur de Feignies-Aulnoye, pensionnaire de National 2 à la lutte pour son maintien dans le cadre des 16e de finale. Michel Der Zakarian et ses ouailles n’ont pas le droit l’erreur, d’autant plus après la bouillie servie en Bretagne. Le génie arménien serait bien inspiré de s’appuyer sur les rares satisfactions du déplacement à Francis Le Blé pour préparer ce déplacement piégeux.