On ne s’attendait à rien, mais on est quand même déçu

Avant la rencontre d’hier après-midi, peu nombreux étaient les observateurs à espérer quelque chose du voyage des Montpelliérains en Bretagne. Surpassés à Brest, les hommes de Michel Der Zakarian seraient-ils en capacité de montrer autre chose à Rennes ? Pas sûr. Et c’est sans attente particulière que le petit peuple pailladin prenait place devant son écran.

Après tout, un match démarre toujours à 0-0, synonyme d’un point. Un point chez un concurrent à l’Europe, même un brin malade, c’est toujours bon à prendre quand on joue le maintien. Toujours ? C’est oublier qu’impossible n’est pas pailladin et après deux minutes et quelques secondes de jeu, Martin Terrier ouvrait la marque, avec une réussite qu’il faut provoquer et qui fuit nos joueurs qui ne la convoitent que trop rarement.

S’en est suivi un spectacle affligeant, résumant à merveille un plan de jeu mis en place pour jouer le résultat nul, mais toujours d’actualité : donnez le ballon à Téji, et courez, fuyez, pauvres fous. De longs ballons pour tenter de trouver les espaces derrière les défenseurs adverses, sans aucune réussite. Quelques frissons via quelques coups de pied arrêtés obtenus et c’est à peu près tout, mais l’impression que le Stade Rennais relâche son étreinte à mesure que le temps s’égrène laisse espérer un deuxième acte d’un autre acabit.

La reprise sera pourtant conforme à l’entame, avec une intervention suicidaire du jeune Lucas Mincarelli sur Guéla Doué. Un penalty aussi indiscutable qu’incompréhensible qu’Arnaud Kalimuendo transformait pour faire le break. Dès lors, les rouge et noir ont délaissé la gonfle et, après une bouillie de football face à Lille, les joueurs de Michel Der Zakarian semblaient un peu plus à l’aise. L’entrée de Yann Karamoh, transfuge de dernière minute, à la place d’un Khalil Fayad encore insipide, a revigoré les Pailladins, mais c’était déjà bien trop tard, en dépit de la réduction de l’écart signée Téji Savanier, seul ou presque dans le marasme héraultais.

En jouant une demi-heure, les ouailles de Michel Der Zakarian se sont exposées à une inéluctable défaite, comme beaucoup pouvaient s’y attendre. Mais l’agacement, encore, fut présent. Et l’exploit est là. On ne s’attendait à rien, mais on est quand même déçu.

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