On souffle, on respire à peine…

Téji Savanier avouait récemment aimer disputer les matchs avec de l’enjeu. On espère quand même que ceux du même style qu’hier ne soient pas trop réguliers durant les prochaines journées et, espérons-le aussi, ces prochaines années. L’estomac noué, les nerfs à vif, que ce fut dur de suivre la sortie de nos Pailladins en Normandie.

En manque d’inspiration sur les phases offensives pendant plus d’une heure de jeu, où seul Nordin semblait en mesure de faire la différence, ils ont longtemps subi sans que cela ne soit réellement dangereux mais toujours trop pour garder la tête froide et être sereins sur la suite de la rencontre. Pour autant, sur un contre bien emmené, Jordan Ferri offrait une explosion de joie à ses supporters, qu’ils soient présents au Havre ou derrière leur écran. Idéalement servi par le jeune Lucas Mincarelli, tel un buteur expérimenté, le milieu de terrain pailladin allait libérer ses coéquipiers et siffler la fin des rares frayeurs havraises. Derrière, comme un symbole, Christopher Jullien, bien placé, délivrait totalement les Montpelliérains. Rétrogradé à la 4ème place dans la hiérarchie des centraux dans la tête de Michel Der Zakarian et entré en jeu sur un fait malheureux, c’est à ce moment-là qu’il aura choisi d’inscrire son premier but dans l’Hérault. Un but salvateur. Un but du pied.

Une sacrée bouffée d’oxygène. La semaine sera bonne à Grammont et dans les demeures des supporters héraultais. Moins de 7 jours pour souffler, pour respirer, en attendant une nouvelle échéance primordiale dans notre quête d’un maintien dans l’élite et de se retrouver, à nouveau, l’estomac noué.