Insupp’ #8 : Mathieu, une culture Sang et Or pour soutenir son club
Pour ce nouveau numéro d’Insupp’, Mathieu a répondu à nos questions. De la ferveur de Bollaert en passant par Florian Sotoca, on a évoqué différents sujets autour des Sang et Or. Malgré la défaite dans le derby, les supporters lensois seront à 200% derrière leur équipe ce soir, et ce n’est pas Mathieu qui dira le contraire. C’est parti pour en savoir plus sur le club nordiste.
1) Peux-tu te présenter ainsi que «CultureSangetOr» ?
Bonjour je suis Mathieu, supporter lensois depuis toujours. Culture Sang et Or est un collectif de passionnés du Racing qui essaye de faire vivre notre passion du Racing au travers d’une émission hebdomadaire et différents articles qui décryptent l’actualité du Racing (actualité, équipes premières, jeunes, féminines, cécifoot)
2) Comment expliques-tu cette ferveur lensoise ?
Du plus loin que je me souvienne, il y a toujours eu cette ferveur. Je pense que son équipe de foot a été, et est toujours, une sorte d’exutoire pour une région qui n’a pas toujours été gâtée par les événements à travers l’histoire. C’est un club qui est et restera à jamais, je l’espère, très populaire et très familial. En plus ces dernières saisons toute la région est très fière de son Racing et le montre à chaque match à domicile.
3) Peux-tu nous raconter une anecdote de stade contre le MHSC (ou pas) ?
J’ai quitté la région très jeune pour les études et le travail. Je n’ai pas été le plus fidèle supporter au stade mais au rayon des choses qui me reste en mémoire sur les confrontations avec le MHSC il y a le premier match du jeune Varane contre Giroud en 2010 ou la lettre que le regretté Louis Nicollin avait adressée aux Lensois pour les remercier de l’ambiance malgré la défaite du Racing.
Mais pour moi le meilleur souvenir reste la demi-finale de la Coupe de France 1994 ou Sébastien Dallet a passé toute la deuxième mi-temps à plonger pour essayer d’obtenir un penalty (rire). Il est maintenant chroniqueur dans notre émission et on lui en parle encore à chaque fois !
4) Le Racing Club de Lens vient de s’incliner dans le derby. Comment analyses-tu cette défaite et quel accueil les joueurs auront-ils à Bollaert samedi ?
Notre coach l’avait bien dit avant le match. Si nous ne sommes pas à 130%, les matchs sont plus compliqués. Cela a été le cas sur celui-ci. De plus, l’organisation défensive de Lille a été très efficace en deuxième mi-temps ce qui nous a fait déchanter et a bloqué notre jeu. Il faut savoir rester humble dans la défaite.
Je pense que cette défaite, aussi frustrante et importante soit-elle, n’entachera en rien la ferveur que les supporters montreront samedi. Il faut rester focus sur les objectifs de fin de saison et remettre la machine en route le plus vite possible.
5) Parlons d’un ancien du MHSC, Florian Sotoca. Qu’est-ce qui a fait qu’il est aujourd’hui un cadre et capitaine de cette équipe ?
Je pense que cette année tu trouveras assez peu de monde pour critiquer Florian Sotoca. Moi-même je ne suis pas objectif. Depuis le début de la saison tout le monde est dithyrambique sur lui. Le coach, ses coéquipiers, les observateurs ; en ce début de saison, on n’est pas loin de la « Sotocamania ». Florian Sotoca a tout ce que nous aimons : l’humilité, la combativité, la joie de vivre et de jouer avec ses copains, la rage de gagner. En plus il y ajoute cette année une certaine efficacité. C’est un homme de base de Franck Haise et pour l’instant, il lui donne raison. Croisons les doigts aussi que son petit accident lillois soit complètement digéré grâce à un doublé samedi.
6) Quelles sont les forces et les faiblesses des Lensois cette saison ?
Depuis le début de saison je te dirais la défense. Le trio « Gradit, Danso, Medina » avec le gardien Samba reste très solide et notre première rampe de lancement de nos attaques. Depuis la blessure de Gradit, Haïdara le supplée, pour l’instant, plutôt bien (même s’il joue sur son mauvais pied). Au milieu, Salis Abdul Samed a remplacé Doucouré avec le plus grand des talents.
Au niveau des points faibles, on peut remarquer que l’animation offensive est plus difficile ces derniers temps, même si Openda peut à tout moment faire basculer le match dans un prise d’intervalle salvatrice.
7) Quelle image as-tu du MHSC ?
Pour moi le MHSC a toujours été une équipe solide et performante. Elle a rarement été en danger sur une saison et flirte plus souvent ces derniers temps avec les places européennes. Mais je dois avouer que la fin de saison dernière, ses matchs de préparation et son début de saison sont plus « fragiles ». Je pense qu’il n’y aura pas de problème pour le maintien mais j’ai hâte que Montpellier redevienne un candidat sérieux pour les coupes d’Europe (à partir du 16 octobre si possible). La Ligue 1 a besoin de clubs historiques comme Montpellier pour continuer à bâtir son attractivité.
8) Quel est le joueur du MHSC que tu crains le plus pour samedi ?
Comment ne pas citer Téji Savanier. Il est capable de tout à n’importe quel moment. J’ai le souvenir du match à la Mosson l’année dernière où il nous avait tout fait pendant le match. J’en ai encore des sueurs froides.
Cette année, Wahi et Nordin m’impressionnent beaucoup et devraient faire une très bonne saison.
9) Un petit pronostic ?
Je vais rester modeste mais je ne vois qu’un seul but. Il sera du côté lensois bien entendu !
10) Quel est ton côté Insupp’ ?
Malheureusement les résultats des matchs ont une certaine tendance à jouer sur mon humeur du reste de la journée. Jusqu’à la semaine dernière ma famille a passé des fins de journée plutôt agréables. La semaine dernière a été plus délicate… Mes enfants l’ont remarqué ! (rire)
Nous remercions Mathieu pour le temps qu’il nous a accordé et nous lui souhaitons le meilleur pour cette saison.
Les deux derniers numéros d’Insupp’ sont à retrouver juste ici.
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