Joris Chotard, pas encore à l’endroit

Il est celui qui, l’an passé, avait fait oublier l’absence de recrutement de sentinelle pendant de long mois, pourtant déjà réclamé par Olivier Dall’Oglio. Conscient de l’état des finances héraultaises, le coach n’avait pu demander avec plus de force ce renfort et avait ainsi installé Joris Chotard au poste.

Chargé de faire l’équilibre entre la défense et ses milieux qui se projettent vers l’avant, le jeune milieu formé au club, récemment prolongé et revalorisé, remplissait sa mission avec brio durant la phase aller. Des performances lui valant une convocation en Équipe de France Espoirs, au milieu d’Eduardo Camavinga, Maxence Caqueret ou Khéphren Thuram.

Comme son équipe, il a baissé de pied durant la phase retour. Moins que d’autres malgré tout, d’autant qu’on l’a beaucoup vu prendre ses responsabilités, notamment à Bordeaux où il a tenu le brassard en fin de match, lors du succès à 9 contre 11 en Gironde, ou à Clermont. Après une énième défaite des siens, il fut un des rares à venir saluer le parcage visiteurs et discuter avec les supporters venus à sa rencontre.

Cette nouvelle dimension dans le groupe, tarde à se conjuguer avec ses prestations sur le rectangle vert où Joris Chotard semble réaliser un début de saison moyen. Avec toujours l’ombre, grandissante, du recrutement d’une sentinelle, le natif d’Orange a sorti un match très moyen contre l’ESTAC, avant de souffrir plus que ses partenaires dans la capitale.

Alors que les finances du MHSC sont toujours aussi exsangues et qu’aucune vente substantielle n’est venue arranger cet état de fait, le jeune Pailladin devra rehausser son niveau de jeu afin de confirmer sa place dans le onze, et par là même sa place dans le groupe de Sylvain Ripoll.