Kiki Kouyaté: « Souvent, je suis perdu sur le terrain et Lecomte me guide »

Une adaptation express. C’est le moins que l’on puisse dire à l’égard de Kiki Kouyaté. Dans les colonnes du Midi Libre, il évoquait son intégration dans les rangs pailladins:

« C’est l’état d’esprit. Dès mon arrivée, après trois ou quatre jours, je me sentais bien avec mes coéquipiers. Et peut-être que s’ils ne me voient pas sur la feuille, c’est moins facile pour eux. Ils ont besoin de moi comme j’ai besoin d’eux. Et si un partenaire est blessé, ça me fait un peu mal de ne pas le voir sur le terrain. C’est un soldat en moins à mes côtés. »

Il s’exprime par la suite sur la charnière qu’il forme avec Christopher Jullien, sans oublier le reste de ses partenaires défensifs:

« Ça s’est bien passé, on a été solides, motivés. Falaye Sacko et Issiaga Sylla aussi sont là. Tout le monde est là, prêt. Et il y a le gardien aussi. Lecomte, vraiment, parle beaucoup. Souvent, je suis perdu sur le terrain et il me guide. Ça fait trois ans que je joue dans une défense à trois. Donc à quatre, j’ai encore des difficultés pour me replacer. Mais “Benji” nous parle énormément. […] Si Christopher Jullien va au duel, le perd, je serai là. Et inversement. On communique beaucoup. Tout le groupe. Pourquoi a-t-on enchaîné ces matches sans défaite? Parce que tout le monde communique et court beaucoup. »

Une manière de dire qu’il a accroché avec le discours de Michel Der Zakarian: « Ça a beaucoup changé avec ce coach. Mais je ne veux pas qu’on se dise « on est maintenu ». Quand tu perds, ça peut te suivre la saison suivante. Et si tu finis bien, tu commences bien ensuite. »