Le bilan des recrues – 2nde partie

Suite et fin de notre bilan des recrues pailladines avec aujourd’hui quatre profils que sont Nicholas Gioacchini, Valère Germain, Gabriel Barès et Rémy Cabella.

Nicholas Gioacchini : conclu dans les derniers instants du mercato, ce mouvement avait tout du « panic buy » et cela s’est confirmé. Tout simplement pas au niveau, l’attaquant prêté par le Stade Malherbe de Caen n’a jamais donné l’impression de tricher, mais n’aura jamais brillé. Une passe décisive à Troyes pour Téji Savanier, une autre à Brest après avoir obtenu un penalty à Monaco et c’est tout. Pas le moindre but pour l’international américain, malgré des cages ouvertes à deux reprises, qui a pourtant nourri quelques espoirs durant la phase aller avant de fondre sous les critiques durant la phase retour.

Valère Germain : évidemment, passer après Gaëtan Laborde et son compère n’eut été chose aisée pour personne. La tâche semblait ardue et elle l’a été pour un Valère Germain qui aura fini la saison dans une souffrance extrême, incapable de retrouver le chemin des filets depuis son but dans le Finistère, son 4e et dernier cette saison. L’excuse de la préparation physique aura longtemps été avancée et l’ancien Monégasque sera forcément attendu de pied ferme pour sa deuxième saison dans l’Hérault. Si le MHSC souhaite un nouvel attaquant, ce n’est pas pour rien.

Gabriel Barès : recruté cet hiver alors que tout le monde espérait un renfort offensif, le milieu défensif suisse reste à ce jour une énigme. Visiblement pas encore au niveau pour l’élite, il s’est contenté de quelques apparitions, pas toujours bienvenues, avec l’équipe réserve. Alors que la concurrence est la plus rude au MHSC dans ce secteur, il sera curieux de surveiller son sort durant le mercato estival où un prêt apparaît comme une solution idoine. Un mouvement dont il ne vaudrait peut-être mieux pas chercher la raison.

Rémy Cabella : ultime recrue de cette saison, le Champion de France 2012 a tenté d’apporter du peps à une équipe moribonde alors qu’il n’avait plus joué depuis des mois. La faute à une vieille blessure, d’une part, et à son départ de Krasnodar en Russie, provoqué par le conflit armé avec l’Ukraine. Il a eu néanmoins l’occasion de démontrer ses talents de percussion, mais aussi son intelligence de jeu au milieu du marasme qui fut le nôtre. S’il n’a pas connu la victoire, il reste toutefois prêt à prolonger l’aventure dans son club formateur d’après ses dernières déclarations au Peyrou. La balle est dans le camp du club.

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