Le coaching d’Olivier Dall’Oglio

Une fois encore, Olivier Dall’Oglio devait composer son attaque sans Stephy Mavididi. L’entraineur Pailladin a fait le choix de reconduire le trio qui s’était montré inoffensif ou presque face au LOSC, le week-end dernier.

Si les Pailladins se sont imposés, ce n’est pas grâce à l’un de ces hommes. Téji Savanier, toujours au cœur du système d’ODO, a été le principal, si ce n’est le seul, danger offensif côté Montpelliérain. Junior Sambia et Florent Mollet, à leur décharge, ne jouent pas à leur poste de prédilections et “profitent” du manque d’expérience, un peu, et de qualité, beaucoup, sur le banc héraultais.

En défense, Dall’Oglio a fait le choix de relancer Ambroise Oyongo pour pallier la blessure de Mihailo Ristić et maintenir un axe Sakho-Cozza convaincant depuis des semaines. L’international Camerounais a logiquement souffert pour sa première titularisation mais l’ancien parisien a très bien verrouillé dans son dos alors que Cozza s’est montré encore une fois impérial en tant qu’axial droit.

Niveau changement, le coach Pailladin s’est montré très patient. Contraint de sortir Mamadou Sakho, blessé à la cuisse, il a relancé Matheus Thuler pour une vingtaine de minutes alors que le brésilien pourrait être titularisé vendredi face à Rennes. C’est ensuite Valère Germain qui est entré pour dix petites minutes, remplaçant un Elye Wahi encore une fois peu en jambe. L’ancien Marseillais, plutôt mobile, n’est pas passé loin de convertir l’un des deux centres réussi de Florent Mollet, mais le portier breton était vigilant. Enfin, en toute fin de match, Léo Leroy a suppléé Jordan Ferri, visiblement émoussé.