Lakrar titulaire, les Bleues en finale de la Ligue des Nations !

C’était un rendez-vous ô combien important qui attendait l’Équipe de France féminine ce vendredi soir à Lyon, où les Bleues affrontaient l’Allemagne dans le cadre des demi-finales de la Ligue des Nations. Un test d’ampleur avant l’échéance estivale des J.O, que les Françaises ont bien négocié en s’imposant de justesse (2-1) au Groupama Stadium. Dominantes en première mi-temps, les joueuses d’Hervé Renard ont fait le break avant la pause grâce à deux buts de Kadidiatou Diani (41′) et Sakina Karchaoui (45’+4′). Le second acte, largement moins maîtrisé, a permis à la Mannschaft de revenir petit à petit dans le jeu, avec une réduction du score sur penalty de Giulia Gwinn (82′). Malmenée, l’EDF a néanmoins su tenir fébrilement mais définitivement son avantage pour s’offrir la voie vers la finale !

Seule représentante du MHSC au sein de la sélection A, Maëlle Lakrar a débuté le match dans l’axe droit de la défense au côté de Griedge Mbock, tandis que les anciennes héraultaises Elisa de Almeida et Sakina Karchaoui tenaient les postes de latérales. Au sein d’une arrière-garde tricolore orpheline de sa patronne Wendie Renard, blessée à la hanche, notre Pailladine a su pleinement répondre présent, livrant une performance particulièrement convaincante lors des 45 premières minutes. Bonne dans son placement, lisant bien les actions et se montrant coriace dans les duels au sol comme aériens, Lakrar a plus que tenu son rang, malgré quelques déchets dans ses relances longues. Régulièrement affectée au marquage de l’intimidante Alexandra Popp, elle a été en mesure de lui tenir tête dans le jeu, tout en souffrant néanmoins plus sur les phases arrêtées.

Les choses furent plus complexes en deuxième mi-temps, où l’incapacité des Françaises à tenir le ballon et à contenir leurs adversaires au milieu de terrain a davantage exposé la charnière. Marquant peut-être le coup physiquement, Lakrar a paru moins tranchante, laissant plus d’espace aux attaquantes allemandes. Restée sur le terrain jusqu’au bout, elle a néanmoins su garder la tête hors de l’eau avec quelques interventions importantes (notamment sur un centre dangereux de Sydney Lohmman), bénéficiant également de la performance métronomique à ses côtés d’une Mbock toujours calme et solide. Une vue d’ensemble tout de même très positive pour Maëlle, dont la performance appliquée a été saluée comme il se doit par la presse sportive nationale.

Les Bleues se tiennent maintenant prêtes à affronter l’Espagne en finale mercredi du côté de Séville (19h). Si elles ne partiront clairement pas favorites face aux championnes du monde en titre, les joueuses de l’EDF devront néanmoins tout donner pour essayer de glaner ce qui serait le premier titre de leur histoire dans un tournoi international. À Maëlle et ses coéquipières de jouer !